Tout d’abord, précisons ce que le mémoire n’est pas. Le mémoire n’est pas un rapport de stage, qui consisterait à présenter la structure d’accueil durant l’alternance et le contenu des missions qui ont été confiées à l’apprenti durant l’année. Il n’est pas non plus la reproduction in extenso d’un travail réalisé durant le stage dans le cadre des missions confiées à l’apprenti. Le mémoire est un travail d’ordre universitaire. Il traite d’une question formulée clairement, argumentée et justifiée théoriquement, pratiquement et méthodologiquement.

La définition du sujet fait l’objet d’une concertation entre l’étudiant, son tuteur à l’Université et son maître d’apprentissage en entreprise. Il doit être en relation avec le contenu de la mission de l’étudiant en entreprise. Chaque étudiant doit rendre avant le 31 janvier la « fiche mémoire » indiquant le sujet de son mémoire ainsi qu’un plan prévisionnel. Cette fiche doit être signée par le maître d’apprentissage, le tuteur et l’étudiant et validée par le directeur du M2.

Le mémoire doit témoigner de l’intérêt du détour par la réflexion méthodologique et théorique pour le traitement d’une question concrète relevant de la mission confiée à un chargé d’études ou un consultant. Par ce travail, l’étudiant doit prendre conscience de l’importance de ne pas considérer comme étrangers l’un à l’autre le détour conceptuel et l’impératif de réponse opérationnelle à des questions concrètes posées par des commanditaires. L’étudiant doit adopter une attitude analytique et critique, s’attacher au dévoilement des acteurs, de leurs positions et de leurs stratégies…

Le travail de mémoire doit donc constituer une opportunité de lectures « fondamentales », de nature méthodologique et/ou théorique, dans le champ du sujet, parallèlement à l’exploitation d’études antérieures et de matériaux documentaires issus par exemple de la presse professionnelle. La rédaction doit explicitement faire référence à ces lectures. Formellement les principes académiques de présentation doivent impérativement être respectés, les auteurs et sources cités rigoureusement, les références explicites, etc. Les principes déontologiques de base (pas de copier-coller sans guillemets et citations…) doivent être scrupuleusement respectés.

Le volume total du mémoire devra se situer entre 30 et 50 pages, hors annexes.

Le tuteur dirige le travail de recherche. Dans la mesure du possible les maîtres d’apprentissage doivent aider leur stagiaire, par un soutien méthodologique et en accordant du temps durant la présence en entreprises (notamment lors de la phase de bouclage). L’entreprise gagnera un apport conceptuel ou méthodologique et le stagiaire aura en main un rapport présentant son effort à d’autres employeurs …

Une note d’étape, de 5 à 10 pages, explicitant la problématique, les partis pris retenus et défendant le plan envisagé, sera rendue autour du 20 mai. Cette note doit témoignée d’un processus de maturation de la réflexion sur le sujet et de l’avancement du travail de lecture. Évaluée par le tuteur et un autre membre de l’équipe pédagogique, elle fera l’objet d’une note qui entrera pour 20 % dans le calcul de la note de mémoire finale.

Le mémoire doit être rendu autour du 15 septembre. Il est soutenu, devant un jury composé de deux membres de l’équipe pédagogique (dont le tuteur) et du maître d’apprentissage avant la fin septembre. La soutenance, d’une durée approximative d’une heure, consiste une présentation PowerPoint d’une quinzaine de minutes au cours de laquelle l’étudiant présente sa méthodologie, ses principaux résultats et le bilan qu’il tire de son travail, suivie d’une trentaine de minutes de discussion avec le jury. La note de mémoire résulte de la moyenne de quatre notes : la note attribuée à la note d’étape, une note pour le « fond » du mémoire (coefficient 2), une note pour la qualité de la rédaction et de la présentation du rapport (coefficient 1), une note pour la qualité de la prestation orale lors de la soutenance (coefficient 1). Après délibération des membres du jury de soutenance, l’étudiant est informé de l’ordre de grandeur de sa note, la note définitive étant susceptible d’être ajustée lors du jury de diplôme à des fins d’harmonisation. La note de mémoire compte pour 30 % dans la note finale. Une note inférieure à 8 est éliminatoire.