L’année de M1 est consacrée à l’approfondissement de la formation en sciences sociales, dans une optique résolument pluridisciplinaire, et à l’initiation aux méthodes quantitative et qualitative en usage dans le secteur des études et du conseil. Les étudiants ont à réaliser un mémoire, impliquant un terrain, encadré par un membre de l’équipe pédagogique. Réalisé en binôme, ce mémoire s’efforce de répondre à une problématique en mobilisant des données qualitatives ou quantitatives, dans l’esprit d’une étude socioéconomique professionnelle.
Dès la première année, une place significative est accordée aux enseignements consacrés à la transition écologique. De plus, les étudiants choisissent une option parmi les deux suivantes :

« Marketing » (MK). Le champ de cette option est l’environnement de l’entreprise : les consommateurs, le marché, l’arène concurrentielle, le territoire d’implantation… autant d’éléments destinés à alimenter un diagnostic stratégique. Associés aux enjeux de la transition écologique, les débouchés de cette option sont : études et conseil en marketing, en marketing durable, étude d’opinion, analyse et conseil en stratégie, diagnostic de territoire et transition écologique, conseil en développement durable…

Voir la vidéo de présentation de l’option « Marketing ».

« Organisation, emploi, travail » (OET). Le champ de cette option est l’intérieur de l’entreprise : son organisation interne, le profil de la main d’œuvre, les formes de la relation d’emploi, les critères de performances, dans le contexte de la transition écologique… Les débouchés associés à cette option sont plutôt : conseil RH, consultant RSE/ESG, conseil en organisation, transformation, reconversion (dont accompagnement à la transition écologique), assistance aux CES, consultant QSE, observatoires des métiers de branche…

Voir la vidéo de présentation de l’option « Organisation, emploi, travail ».

Télécharger la nouvelle maquette des enseignements de M1 (septembre 2025)

Semestre 1

Sauf mention contraire, tous les enseignements de chaque UE sont obligatoires.

UE 1 : Mutations du monde contemporain 1
Enjeux de la transition écologique (18h)
NOM
Statut
Université
Objectifs pédagogiques
Plan du cours
Contrôle des connaissances
Bibliographie de base

 

Enjeux spatiaux des sociétés contemporaines (18h)
Pierre PISTRE
Maître de conférences en géographie, Université Paris Cité
Adrien DORON
Maître de conférences en géographie, Université Paris Cité
Objectifs pédagogiques

A destination de non géographes et géographes, ce cours magistral de 18h a pour objectif de familiariser les étudiant.e.s aux enjeux des sociétés contemporaines du point de vue de l’espace géographique, en associant éléments théoriques, réflexions méthodologiques et exemples d’actualité. Il s’agit en particulier de sensibiliser aux grandes mutations des territoires, surtout français, de leur organisation spatiale, de leur gouvernance par les pouvoirs publics ou encore sous l’influence des mobilités spatiales des populations (résidentielles, quotidiennes, de loisir).

Objectifs du cours :

  • Comprendre les apports d’une prise en compte de la dimension spatiale des phénomènes humains, notamment socio-économiques.
  • Connaître les principales méthodes mobilisées pour appréhender l’espace en géographie et en aménagement.
  • Pouvoir synthétiser de façon critique des articles de débats scientifiques relevant de la géographie et de l’aménagement.
Plan du cours
  • Étudier l’espace : éléments d’un raisonnement géographique appliqué aux inégalités.
  • Catégoriser l’espace : des zonages statistiques aux politiques publiques
  • Mailler l’espace : découpages institutionnels en évolution
  • Métropoles versus périphéries spatiales (rurales, périurbaines, urbaines)
  • Ville compacte versus Ville diffuse
  • Représentations, identités, imaginaires géographiques comme ressources territoriales
Références bibliographiques
  • Brunet, R., Ferras, R., & Théry, H., 1993, Les mots de la géographie : dictionnaire critique, Paris, Reclus.
  • Charvet J.P., Sivignon M., 2016, Géographie humaine, questions et enjeux du monde contemporain, Paris, Armand Colin.
  • Clerval, A., Fleury, A., Rebotier, J., & Weber, S., 2015, Espace et rapports de domination, Rennes, PUR.
  • Debarbieux B., 2015, L’espace de l’Imaginaire : Essais et détours, Paris, CNRS.
  • Levy J., & Lussault M., 2003, Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés. Paris, Belin.
  • Pumain, D., & Saint-Julien, T., 2010, Les interactions spatiales et Analyse spatiale : les localisations, Paris, Armand Colin
  • Géoconfluences (ressources variées en géographie)
  • Hypergéo (encyclopédie électronique de géographie en accès libre)
UE2 : Outils et Langues 1
Techniques quantitatives pour les études (36h)
NOM
Statut
Université
Objectifs pédagogiques
Plan du cours
Contrôle des connaissances
Bibliographie de base
Tableur - fonctions avancées (36h)
Vincent Guillory
Au delà des chiffres

Objectifs pédagogiques

A travers le pack Microsoft Office, application professionnelle la plus populaire, il s’agit de répondre aux besoins en entreprise des étudiants dans le monde des études et du conseil :

  • Renforcer son efficacité avec les outils : Excel/VBA, Word et Powerpoint
  • Rédiger et présenter un rapport d’étude
  • Organiser une communication efficiente.

Plan de cours

Théorie avec mise en pratique

  • Excel : Copier/collage spécial, Liste personnalisée, Mise en forme conditionnelle
  • Tableau croisé dynamique, Graphiques sparkline, Formules, Données, Macro/VBA
  • Word : Styles, Tableau, SmartArt, Filigrane, Table des matières, Publipostage
  • Powerpoint : Bonnes pratiques, Masques, Thèmes

Modalités de contrôle des connaissances

La notation se base sur les critères suivants :

  • Contrôle de connaissances : 30 %
  • Pratique : 70 %
    Anglais I (24h)

    Les cours de langue sont assurés par le département LANSAD (LANgues pour Spécialistes d’Autres Disciplines).

    Pour plus d’informations : https://u-paris.fr/eila/lansad/

     

    Certification Ecri+ (10h)
    UE3 : Transition écologique 1
    Analyse de la conjoncture et prévisions (24h)
    Eric MAGNIN
    Professeur d’économie
    Université Paris Cité

    Objectif pédagogique

    L’objectif de ce cours est d’initier les étudiant.e.s à l’analyse conjoncturelle. Il ne s’agit de permettre aux étudiants de comprendre les notes de conjoncture rédigées par les organismes spécialisés et surtout de construire leurs propres analyses conjoncturelles à partir des données d’un trimestre, d’un semestre ou d’une année. À la fin du semestre, les étudiant.e.s seront capables de rédiger une vraie note de conjoncture.

    Plan du cours

    I – Introduction : définition et histoire de l’analyse conjoncturelle

    II – L’analyse de la croissance

    III – Le comportement des ménages

    IV – Le comportement des entreprises

    V – L’environnement international

    Modalités du contrôle des connaissances

    Contrôle continu : 1 interrogation écrite (25%) + 1 note de conjoncture à réaliser à la maison (25%)

    Examen final (partiel) : examen écrit (50%)

    Références bibliographiques

    • CLING J.P., L’analyse de la conjoncture, coll. Repères, La Découverte, 1990.
    • FAYOLLE J., Pratique contemporaine de l’analyse conjoncturelle, Economica 1987.
    • JOBERT T. et TIMBEAU X. L’analyse de la conjoncture, coll. Repères, La Découverte, 2011.
    • VAZQUEZ M. (dir.), La conjoncture : des indicateurs aux politiques économiques, La Documentation française, 2002.
    Analyse financière et extra-financière (36h)
    Véronique BRESSON
    ESG Value
    Objectifs pédagogiques

    L’objectif de cet enseignement est la transmission d’une méthodologie d’analyse de la performance financière et extra-financière d’une entreprise. Les étudiants intégreront que ces deux analyses jouent un rôle essentiel dans la transition écologique en orientant leurs stratégies vers des pratiques plus durables. L’analyse de la performance passe donc par l’analyse de la profitabilité de l’entreprise mais aussi par l’analyse du bilan et de la trésorerie. Elles permettent de mieux comprendre les risques et les opportunités liés à l’environnement et d’investir dans des projets plus responsables.

    Plan du cours
    • L’analyse financière

    Elle permet de mesurer la rentabilité, la solvabilité et la pérennité d’une entreprise. Dans le contexte de la transition écologique, elle prend en compte de nouveaux critères et facteurs qui influencent la performance économique à long terme.

    • L’analyse extra-financière

    Elle va au-delà des indicateurs financiers traditionnels en prenant en compte des critères sociaux, environnementaux et de gouvernance (ESG). Cela permet de mesurer la durabilité des entreprises et leur impact sur la transition écologique.

    Contrôle des connaissances

    Examen écrit intermédiaire sur les notions clés d’analyse financière (50%) + Examen oral d’un cas concret d’analyse extra-financière à présenter en petit groupe maximum 3/4 étudiants (50%).

    Bibliographie de base
    • Francis Grandguillot, Béatrice Grandguillot, Analyse financière, Gualino , 2024.
    • Pascal Quiry, Yann Le Fur, Pierre Vernimmen, Finance d’entreprise, 23e édition, Lefebvre Dalloz, 2024.
    Droit et environnement (24h)
    NOM
    Statut
    Université
    Objectifs pédagogiques
    Plan du cours
    Contrôle des connaissances
    Bibliographie

     

     

    UE4 : Itinéraire Marketing

    Uniquement pour les étudiants de l’option MK

    Socio-économie de la consommation (24h)
    Philippe MOATI (cours)
    Professeur d’économie, Université Paris Cité, L’ObSoCo
    Objectif pédagogique

    Aborder les différentes facettes de la consommation (macro, micro), selon différents angles disciplinaires (économie, sociologique, marketing, psychologie économique). Les TD visent à acquérir les bases de la méthodologie d’analyse des données à travers l’étude de différentes tendances de consommation.

    Plan de cours
    1. L’approche de la consommation des ménages par la comptabilité nationale
    2. La structure du budget des ménages
    3. Les déterminants des comportements de consommation
    4. Les comportements d’achat
    5. Consommation et bien-être
    Plan des TD
    1. La critique de la société de consommation
    2. Les sources permettant d’analyser la consommation
    3. La méthodologie d’analyse des données
    4. Approche historique de la société de consommation
    5. La consommation à travers les effets de génération
    Modalités de contrôle des connaissances

    Contrôle continu : 50 %. Examen final : 50 %

    Références bibliographiques
      • Benoît Heilbrunn, La consommation et ses sociologies, Armand Colin, 128 Sociologie, 2015.
      • Joël Brée, Le comportement du consommateur, Dunod, Les topos, 2017.
      • Michael Solomon, Comportement du consommateur, Pearson Education, 2013.
      • Gilles Lipovetsky, Le bonheur paradoxal, Gallimard, 2006.
      • Philippe Moati, Robert Rochefort, Mesurer le pouvoir d’achat, la Documentation Française, 2008.
      • Philippe Moati, La nouvelle révolution commerciale, Odile Jacob, 2011.
      • Philippe Moati, La société malade de l’hyperconsommation, Odile Jacob, 2016
      • Daniel Kahneman, Système 1/Système 2 : les deux vitesses de la pensée, Flammarion, 2012
    UE4 : Itinéraire Organisation, Emploi, Travail

    Uniquement pour les étudiants de l’option OET

    Socio-économie du Travail (24h)
    Sabina ISSEHNANE
    Maîtresse de conférences en économie
    Université Paris Cité
    Objectifs pédagogiques

    Préparant les étudiants à appliquer, dans leur vie professionnelle future, des compétences de sociologues du travail au sein d’entreprises, d’administrations publiques, voire d’associations, le cours et le TD proposent une approche problématisée de l’analyse sociologique du travail dans les organisations productives contemporaines. Il s’agit de comprendre le travail comme étant au service d’une production collective qui est cadrée par des dispositifs (équipements matériels, outils de gestion…) canalisant le travail. Au cours des dernières années, pour faire face aux exigences croissantes dans le cadre des formes actuelles de la concurrence, ces dispositifs ont été considérablement renforcés : les organisations productives intègrent de plus en plus d’éléments d’organisation (indicateurs chiffrés de performance permettant de se comparer et de mettre les équipes et les individus sous tension, démarches qualité, procédures diverses, etc.) ; parallèlement ou en lien, elles font de plus en plus appel au support d’applications informatiques (ERP, interfaces diverses, courrier électronique, etc.). Le travail en ressort comme paraissant très contraint, mais il n’est cependant pas complètement automatisé, ce qui pose la question de la contribution qu’on attend de lui et de la reconnaissance de cette contribution.

    Le TD vise à faire acquérir une capacité à observer, de façon patiente et attentive, le travail comme activité. Il cherche à façonner un regard attentif aux détails de l’activité et au sens que les travailleurs donnent à celle-ci et à ses contraintes. Pour cela, il familiarise les étudiants avec ce regard à travers la lecture de textes fondateurs de la sociologie de la relation de service, avant de l’exercer lors d’une courte observation.

    Plan du cours

    Introduction. – Le travail dans l’entreprise : stratégies de valorisation, production, gestion et travail

    Chapitre 1er. – De la stratégie industrielle au travail via les outils de gestion

    Chapitre 2. – Les théories managériales du travail

    Chapitre 3. – Les mutations des stratégies d’offre dans la nouvelle régulation économique

    Chapitre 4. – De la question du dépassement du taylorisme au recul donné par les enquêtes sur les conditions de travail

    Chapitre 5. – Relation de service et technique : le travail comme activité et comme action

    Bibliographie de base

    UGHETTO, P., Faire face aux exigences du travail contemporain. Conditions du travail et management, Editions de l’ANACT, 2007.

    VATIN, F., PILLON, T., BIDET, A., 2000, Sociologie du travail, Montchrestien, coll. AES, 2000.

    HUGHES E.C., Le regard sociologique, Editions de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1996.

    BIDET, A., BORZEIX, A., PILLON, T., ROT, G., VATIN, F. (dir.), Sociologie du travail et activité, Octarès, 2006.

     

    UE5 : Mémoire d’étude
    Mémoire d'étude

    Réalisé en binôme, ce mémoire s’efforce de répondre à une problématique en mobilisant des données quantitatives, dans l’esprit d’une étude socio-économique professionnelle.

    Étudiants concernés

    Le mémoire d’étude concerne les étudiants des parcours CCESE et PiSE (par opposition au mémoire de recherche, à réaliser par les étudiants des parcours ADL et APE).

    Conditions

    Les sujets sont à réaliser en binômes, dont la composition est laissée au libre choix des étudiants. Toutefois ces binômes devront être homogènes du point de vue de la dominante du mémoire. Les mémoire à dominante qualitative regroupereont donc des étudiants de CCESE (hors Data), ceux à dominante quantitative regrouperont des étudiants de PiSE et de CCESE-Data.

    Sujets

    Le mémoire traite de l’un des sujets proposés par les enseignants du master. Les étudiants ont la possibilité de proposer un sujet, qui devra toutefois être validé par les enseignants responsables. Les questions traitées sont des sujets d’étude, portant sur des cas appliqués.

    Traitements qualitatifs et quantitatifs

    Chaque mémoire donne obligatoirement lieu à une dominante : soit un traitement qualitatif (terrain + exploitation des résultats), soit un traitement quantitatif de données (enquête et/ou retraitement de données existantes). Ces orientations sont explicitement signifiées en même temps que les intitulés des sujets. Pour traiter le sujet, un binôme est libre d’employer des méthodes qui ne correspondent pas à la dominante, mais il doit impérativement utiliser des méthodes qui lui correspondent.

    Les enquêtes qualitatives et traitements quantitatifs réalisés dans le cadre de la dominante du mémoire seront évaluées en tant que tels par les enseignants des cours correspondants (respectivement Méthodes qualitatives, enquêtes et entretiens et Analyse multivariée) et cette évaluation sera intégrée à celle du cours.

    Rendu

    Les sujets donnent lieu :

    • au rendu d’une note d’étape le jeudi 14 décembre 2023 (tout retard sera pénalisé d’un point par jour entamé).
    • au rendu du mémoire lui-même, obligatoire pour la session 1, vendredi 3 mai.
    • à une soutenance (entre le mardi 21 et le vendredi 24 mai) comportant une présentation de 15mn, suivie de réponses aux questions du jury
    Format

    Le mémoire devra répondre à la forme suivante (les tailles des parties devront impérativement être respectées) :

    1. Résumé des conclusions (2 000 signes). Il s’agit de fournir en quelques paragraphes un résumé de la réponse à la question posée, des principaux tenants et aboutissants et, éventuellement, des angles morts, problèmes non ou mal résolus.
    2. État de la question / revue de littérature (9 000 à 12 000 signes). Cette partie s’efforce de cerner la question : quel en est le périmètre, que laisse-t-elle éventuellement de côté (explicitement ou non). Quel est son intérêt ? Quels sont ses enjeux ? La revue de littérature, fait le point de manière critique sur les principaux apports précédents. Quelles voies ont-ils exploré ? Avec quelles méthodes ? Que valent leurs conclusions ?
    3. Axe et méthodologie de la recherche (4 000 à 6 000 signes). Cette partie constitue le prolongement de l’état des lieux qui précède : avant les recherches liées à ce mémoire, quelles questions restaient-elles sans réponse, ou quelles étaient les réponses mal assurées ? Quelles méthodes convenait-il donc de mettre en œuvre pour tenter de progresser ? Quels problèmes fallait-il résoudre pour cela ?
    4. Éléments nouveaux, argumentaire et discussion (15 000 à 20 000 signes). Il s’agit du développement principal : les recherches prévues ont-elles pu être menées à bien ? Dans quelles limites, et avec quelles difficultés ? Les résultats qu’elles font apparaître prolongent-ils ou contredisent-ils ceux des travaux précédents ? Quelle est leur degré de fiabilité et de robustesse ? Faudrait-il envisager des recherches complémentaires, et dans quelle direction ?
    5. Bibliographie, respectant les normes de présentation en vigueur, reprenant les sources mobilisées et citées dans le corps du mémoire
    6. Annexes quantitatives ou qualitatives. De taille non quantifiée, ces annexes comprennent les retranscriptions d’entretiens ou les traitements statistiques réalisés.
    La note d’étape

    Le but de la note d’étape est d’effectuer les premières phases de l’étude, à savoir établir un état des lieux sur la question posée et dégager la recherche à mener. Ses résultats pourront être repris, développés (et éventuellement modifiés) dans le rapport final. Elle devra respecter la structure suivante :

    1. État de la question / revue critique de littérature (5000 – 8000 signes)
    2. Axe et méthodologie de la recherche (3000 signes)
    Encadrement

    Chaque mémoire est suivi par un binôme d’enseignants, dont l’un est le référent. Des rendez-vous réguliers sont organisés avec les étudiants, sur une base de deux rendez-vous par semestre – ce nombre pouvant être modulé en fonction des besoins et des souhaits des uns et des autres.

    Semestre 2

    UE6 : Mutations du monde contemporain 2
    Enjeux de la transition numérique (24h)
    NOM

    Statut

    Université

    Objectif pédagogique
    Plan de cours
    Modalités de contrôle des connaissances
    Références bibliographiques

     

    UE7 : Outils et Langues 2
    Méthodes qualitatives (30h)
    NOM

    Statut

    Université

    Objectif pédagogique
    Plan de cours
    Modalités de contrôle des connaissances
    Références bibliographiques
    Anglais 2 (24h)

    Les cours de langue sont assurés par le département LANSAD (LANgues pour Spécialistes d’Autres Disciplines).

    Pour plus d’informations : https://u-paris.fr/eila/lansad/

     

    Techniques professionnelles de communication (12h)
    NOM

    Statut

    Université

    Objectif pédagogique
    Plan de cours
    Modalités de contrôle des connaissances
    Références bibliographiques
    Expression orale (12h)
    Lise MARTIN

    Statut

    Université

    Objectif pédagogique
    Plan de cours
    Modalités de contrôle des connaissances
    Références bibliographiques
    Préparation à l'alternance (12h)
    NOM

    Statut

    Université

    Objectif pédagogique
    Plan de cours
    Modalités de contrôle des connaissances
    Références bibliographiques
    UE7 : Ouverture

    1 cours à choisir parmi les cours suivants:

    UE Libre ou d'ouverture : sport ou engagement étudiant ou formations proposées par la Graduate School

    Les étudiants ont la possibilité de suivre une UE de Sport, d’engagement étudiant ou des formations dispensées par la Graduate School.

    Engagement Alter'Actions

    Le principe de l’alternance est que la formation repose sur l’acquisition de savoirs académiques et professionnels à l’Université, et l’acquisition de compétences pratiques au sein de la structure d’accueil. Cette dernière fait donc l’objet d’une évaluation.

    Finances locales (24h)
    Christine BRÉMOND
    Directrice du pôle Intercommunalités, Mairie Conseils
    Objectif pédagogique
    • Permettre aux étudiants de se familiariser avec les finances des collectivités.
    • Repérer les principaux acteurs, les outils, l’enchaînement des décisions à prendre au cours d’une année budgétaire.
    • Comprendre les marges de manœuvre avec les recettes fiscales et financières et maîtriser la démarche de diagnostic financier.
    Plan de cours
    1. Les différentes catégories de collectivités locales, bilan de l’avancée du bloc local avec la montée en puissance de l’intercommunalité à fiscalité propre.
    2. Les outils budgétaires, les acteurs, les délais, le contenu du budget : dépenses / recettes
    3. Les moyens financiers : la fiscalité locale : les quatre taxes leurs mécanismes de calcul et réformes en cours
    4. La réforme de la Taxe professionnelle et la péréquation mise en place notamment le FPIC
    5. Les dotations de l’État : la DGF et ses évolutions au niveau des masses financières et des modalités de calcul
    6. Le financement de l’investissement dont la situation de la dette des collectivités
    7. L’analyse financière : méthode et sélection des critères d’analyse.
    Modalités de contrôle des connaissances

    Contrôle continu : 50 %. Examen final : 50 %

    Références bibliographiques
    • Bidart M.-T., Moreau J.-C., 2006, La comptabilité des communes, Paris, Berger Levrault
    • Brémond C., 1992 La solidarité financière intercommunale : partage ou mise en commun de la taxe professionnelle, Paris, Syros-Alternatives
    • Robert F., 2009, Les finances locales, Paris, La documentation française
    • Dosière R., Hoorens D., Anatharaman B., 2008, La communes et ses finances, Paris, Éditions Le Moniteur
    • Montain Domenach J., Brémond C., 2007, Droit des collectivités locales, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble
    • Duret J.-L., Hoorens D., Klopfer M., Laurent P., Phelep A., Taheri F., 2005, Ressources des collectivités locales, Paris, Dexia
    Méthodologie de la recherche (18h)
    Thomas LAMARCHE
    Professeur d’économie, Université de Paris
    Philippe MOATI
    Professeur d’économie, Université de Paris, L’ObSoCo

    Objectif pédagogique

    Il s’agit d’une approche de la recherche, en lien à la posture de professionnel des études et du conseil qui est celle du Master CCESE, présentant différentes méthodes et démarches de recherche (avec une ouverture sur les méthodes institutionnalistes) et exposent les bases du travail de recherche : définition d’une problématique, à la confection d’une bibliographie, dépouillement et stockage de l’information… Une partie est basée sur la construction par les étudiants de problématique de recherche.

    Plan de cours

        • Séance 1. Qu’est-ce que faire de la recherche en économie ? (T Lamarche)
        • Séance 2. La recherche d’information (Ph Moati)
        • Séance 3. Un peu d’épistémologie. Eléments de méthodologie institutionnaliste. (T Lamarche)
        • Séance 4. Le traitement de l’information. (Ph Moati)
        • Séance 5. Retour sur les mémoires de recherche de M1. Bâtir une problématique. (T Lamarche)
          • Chaque étudiant vient avec 2 diapos à partir de son mémoire de M1.
          o 1. Problématique : la question de recherche
          o 2. Le plan. Articulation des idées clés, et des sources (auteurs, références)
        • Séance 6. L’intérêt du détour par la recherche. (Ph Moati)
          • Chaque étudiant vient avec un plan détaillé sur un sujet qu’il aura construit autour d’un thème donné en début d’année

      Modalités de contrôle des connaissances

      Moyenne des 2 notes associées aux travaux menés dans les séances 5 et 6.

      Références bibliographiques

            • Michel Beaud,L’art de la thèse, Paris, La Découverte, coll.Grands Repères,2006.
    Analyse multivariée sur le logiciel R (36h)
    Thibaud DEGUILHEM
    Maître de conférences en économie
    Université Paris Cité,

    Objectif pédagogique

    Destiné aux étudiant-e-s de première année des Masters APE et MECI, cet enseignement offre un large panorama sur les instruments de l’analyse statistique et économétrique appliquée. Utilisant Rstudio et RMarkdown, ce cours propose aux étudiant-e-s de devenir autonome dans l’analyse quantitative en leur permettant de développer trois niveaux de compétences distincts : (i. savoir ) connaitre les outils statistiques (descriptifs, inférentiels et économétriques) adaptés afin d’apporter des réponses quantitatives à des questions spécifiques, ( ii. savoir-faire) appliquer ces outils et maîtriser les fonctionnalités essentielles du logiciel Rstudio pour produire une analyse complexe à partir d’un jeu de données, (iii. savoir-faire et savoir-être ) mettre en valeur des résultats quantitatifs
    et travailler en équipe sur un rapport statistique.

    Organisation

    Trois parties structurent ce cours depuis le data management, jusqu’à l’introduction de l’économétrie de la causalité en passant par les statistiques descriptive et inférentielle. Tout au long du semestre, les étudiant-e-s auront à réaliser un rapport statistique en groupe sous RMarkdown. A partir d’un modèle fourni lors de la première séance, les étudiant-e-s seront accompagné-e-s par la mise à disposition de jeux de données originaux, la mise en place d’un forum dédié aux questions de script, de chunk ou de compilation (muut) et leur travail sera guidé par différents rendus intermédiaires.

    Plan de cours

    Partie I Data management, description et inférence
    (a) Gestion de jeux de données et statistique descriptive
    Fusion, suppression, modification de données, distributions, indicateurs de tendance centrale, de position et de dispersion
    (b) Statistiques bivariée et inférentielle I
    Tests de conformité, d’homogénéité, de normalité et d’association entre deux variables qualitatives
    (c) Statistiques bivariée et inférentielle II
    Analyse de la variance (ANOVA et tests post-hoc), corrélation, régression linéaire simple et principe d’estimation par les MCO

    Partie II Économétrie appliquée I
    (a) Régression linéaire multiple
    Caractéristiques de l’estimateur MCO, qualité de l’ajustement, tests et fonctions non linéaires
    (b) Régression avec variable dépendante binaire
    Modèles LOGIT et PROBIT, estimateur EMV, qualité des ajustements et tests
    (c) Modèle non-paramétrique et premiers pas vers l’étude de la causalité
    Régressions quantile, qualité des ajustements, tests et corrélation vs. causalité

    Partie III Économétrie appliquée II
    (a) Modèles de médiation et en deux étapes
    Correction du biais d’échantillonnage (2-Step Heckman et IMR) et variable indépendante médiatrice
    (b) Mesurer un eet causal à partir de données non-expérimentales : Propensity Score Matching (PSM)
    Principes des méthodes de matching, étapes du PSM, caractéristiques des estimations, qualité et tests

    Modalités de contrôle des connaissances

    Les étudiant-e-s sont évalué-e-s individuellement et collectivement en 50% CC et 50% ET.
    – Évaluation en contrôle continu
    Test individuel en ligne au terme de chaque partie (20%)
    Rapport collectif (30%)
    – Évaluation terminale
    Examen final de 3h (50%)

    Références bibliographiques

    • Agresti, A. (2017). Statistical methods for the social sciences. Pearson, Boston, 5th edition.
    • Cornillon, P.-A., Guyader, A., Husson, F., Jégou, N., Josse, J., Kloareg, M., Matzner-Lober, E., and Rouvière,
      L. (2012). Statistiques avec R. Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 3rd edition.
    • Greene, W. (2011). Econométrie. Pearson, Paris, 7th edition.
    • Leite, W. (2016). Practical propensity score methods using R. Sage Publications.
    • Li, M. (2013). Using the Propensity Score Method to Estimate Causal Eects : A Review and Practical Guide.
      Organizational Research Methods, 16(2) :188226.
    • MacKinnon, D. P., Fairchild, A. J., and Fritz, M. S. (2007). Mediation Analysis. Annual Review of Psychology,
      58(1) :593.
    • Stock, J. H. and Watson, M. (2014). Principes d’économétrie. Pearson, Paris, 3rd edition.

    Prérequis

    Afin d’aborder ce cours dans de bonnes conditions, les étudiants doivent impérativement maîtriser diverses notions de bases en statistiques et en économétrie. Ils peuvent auto-évaluer leurs compétences en réalisant ce test en ligne.

    En cas de résultats insuffisants, il est très vivement conseillé de procéder à une auto-formation, au moyen des ressources suivantes :

    1. Révisions. Statistiques descriptives (cours en ligne) : Décrivez et nettoyez votre jeu de données
    2. Révisions. Inférence statistique (cours en ligne) : Initiez vous à la statistique inférentielle
    3. Économétrie. Stock, J. H. et Watson, M. (2014). Principes d’économétrie, Pearson, Paris, chapitre 1 [disponible en ligne]. Manuel complet disponible à la BU des Grands Moulins : 330.4 STO.
    UE8 : Transition écologique 2
    Développement durable et RSE (24h)
    Petia KOLEVA

    Professeur d’économie
    Université Paris Cité

    Objectifs pédagogiques

    Ce cours autour du développement durable vise à doter les étudiants de connaissances approfondies sur les enjeux environnementaux, sociaux et économiques contemporains. Il s’agit de former les étudiants à :

    • Comprendre la problématique de développement durable, connaître le processus de négociation coopérative qui a permis d’aboutir à cette valeur nouvelle et les différentes approches de son appropriation compétitive selon le type d’acteurs.
    • Connaître les origines de la RSE et ses différentes approches et comprendre ses implications pour les entreprises dans un contexte de développement durable
    • Connaître les outils de reporting et mesure de la performance extra-financière et savoir définir et mettre en œuvre une stratégie RSE.

    Par son contenu, ce cours s’inscrit dans une perspective de développement de compétences spécifiques, telles que la capacité à identifier et dialoguer avec les parties prenantes, la gestion de projet, l’analyse du reporting, et la compréhension des enjeux et objectifs de la Responsabilité sociale des Entreprises / Organisations (RSE/RSO). Ces compétences sont essentielles pour accompagner les entreprises dans leur démarche RSE et de transition écologique, répondre aux besoins de recrutement et contribuer à renforcer la compétitivité et l’attractivité des entreprises et organisations. En outre, ce cours offre une formation qui s’inscrit dans une perspective de préparation aux métiers liés au développement durable et à la RSE, tels que responsable développement durable, chargé de mission RSE, chef de projet environnement, ou consultant en réglementation environnementale.

    Plan de cours

    Chapitre 1 : aux origines historiques de la RSE & ses principales approches

    Chapitre 2 : Développement durable : Logique historique d’un concept négocié dans le cadre d’une approche coopérative

    Chapitre 3 : Appropriation compétitive du DD: du consensus à l’éclatement des approches

    Chapitre 4 : Couplage et institutionnalisation de la RSE et DD depuis les années 2000 et pourquoi les entreprises doivent-elles intégrer les enjeux RSE/DD dans leurs stratégies ?

    Chapitre 5 : Comment les entreprises intègrent-elles les enjeux de RSE/DD dans leurs stratégies business et leurs reportings? (Etude de cas)

    Contrôle des connaissances

    Les étudiants sont évalués par un test individuel, une étude de cas en groupes de 4 étudiants chacun et un partiel.

    Bibliographie indicative

    Boutaud, A. (2005). Le développement durable: penser le changement ou changer le pansement. Saint Etienne, thèse pour l’obtention du doctorat en Sciences et Génie de l’Environnement, Ecole Nationale des Mines de Saint Etienne.

    Brühl, V. (2021). Green Finance in Europe–Strategy, Regulation and Instruments. Center for Financial Studies Working Paper, (657).

    Crifo, P. (2023). Normes ESG et transition juste: comment prendre en compte les enjeux environnementaux et sociaux?. Servir Alumni de l’ENA et de I’INSP, 520(1), 16-20.

    Frynas, J. G., & Yamahaki, C. (2016). Corporate social responsibility: Review and roadmap of theoretical perspectives. Business Ethics: A European Review, 25(3), 258-285.

    Niestroy, I. (2005). Sustaining sustainability: A benchmark study on national strategies towards sustainable development and the impact of councils in nine EU member states (No. 2). Ingeborg Niestroy.

    Développement territorial, économique et social (24h)
    Dominique RIVIÈRE
    Professeur de Géographie, Université Paris Cité
    Objectif pédagogique

    Le cours vise à initier les étudiants aux enjeux et critères des découpages du territoire local ainsi qu’à la marge de manœuvre des acteurs dans la mobilisation des « ressources territoriales » par les politiques publiques. Le local est à concevoir à la fois comme une échelle en soi de l’organisation du territoire mais aussi comme un niveau traversé par des flux, articulé à d’autres échelles d’organisation du territoire, inséré dans des systèmes spatiaux qui interagissent avec lui.

    Plan de cours
    1. La longue et lente émergence du développement local comme enjeu social et politique (France, Italie, Brésil)
    2. Le local entre mailles fonctionnelles et analytiques (aire urbaine, agglomération etc.) et mailles de gestion (EPCI…) et de projet (pays, etc.)
    3. Des territoires traversés : l’économie résidentielle
    4. La cohésion territoriale, quelle approche du local ?
    5. Les enjeux locaux de la métropolisation: les grands équipements et les conflits d’échelles
    6. Les enjeux locaux de la métropolisation : comment la globalisation affecte les découpages du territoire
    7. La notion de bien commun dans l’action politique locale, portée et limites
    Modalités de contrôle des connaissances

    Contrôle continu : 50 %. Examen final : 50 %

    Références bibliographiques
    • Bléton-Ruget A., Commerçon N., Gonod Ph. (dir), 2006, Territoires institutionnels, territoires fonctionnels, IRSVM.
    • Boino P., Desjardins X., 2009, Intercommunalité : politique et territoire, Paris, La Documentation française.
    • Bourdin A., 2000, La question locale, Paris, PUF.
    • Davezies L., 2008, La République et ses territoires. La circulation invisible des richesses ?, Paris, Seuil.
    • Fraboulet-Rousselier D., Rivière D., 2006, La ville sans bornes, la ville et ses bornes, Paris, Nolin.
    • Faure A., Douillet A.-C. (éd.), 2005, L’action publique et la question territoriale. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble.
    • Fol S., « La politique de la ville, un outil pour lutter contre la ségrégation ? », 2013, L’information géographique, 77-3.
    • Maksim H., Vincent S., Gallez C., Kaufmann V., 2010, L’action publique face a la mobilité, Paris, L’Harmattan.
    • Noyé C., Guilly C., 2004, Atlas des nouvelles fractures sociales, Autrement.
    • Offner J.-M., 2006, « Les territoires de l’action publique locale. Fausses pertinences et jeux d’écarts », Revue française de science politique, 56-1.
    • Vanier M., 2008, Le pouvoir des territoires: essai sur l’interterritorialité, Paris, Economica-Anthropos.
    • Vanier M., Debarbieux B., Turco A., Melé P.,  2009, Territoires, territorialité, territorialisation : Controverses et perspectives, Rennes, Presses Universitaires de Rennes.
    • Vanier M, 2006, « Partager la souveraineté territoriale : objets, modes et principes de l’État ‘glocal’ », Rives nord-méditerranéennes, 25.
    Mutations sectorielles et transition écologique (24h)
    NOM

    Statut

    Université

    Objectif pédagogique
    Plan de cours
    Modalités de contrôle des connaissances
    Références bibliographiques
    UE9 : Itinéraire Marketing

    Uniquement pour les étudiants de l’option MK

    Marketing (24h)
    Erwan BARBIER
    Member Login

    Objectifs pédagogiques

    Conjonction de théorie, d’exemples, d’exercices pendant le cours en sous-groupe et de lectures ou recherches entre 2 cours.

    Plan du cours

     

    Modalité de contrôle des connaissances

    Contrôle en fin d’année

    Bibliographie de base

    EN FRANCAIS

    MERCATOR- Lendrevir, Lévy, Lindon – Editions Dunod – 55 euros
    o http://www.mercator-publicitor.fr/Lexique-du-marketing-livre-Mercator-Dunod-Editeur

    KOTLER Philip & DUBOIS Bernard Marketing management, Publi-union

    VANDERCAMMEN Marc Recherche marketing, De Boeck Université

    MARKETING LES CONCEPTS CLEFS – S. Martin & J.Pierre Védrine – Les éditions des organisations
    o http://cours-gestion.com/principaux-concepts-cles-marketing/

    Naomi Klein – No Logo, « la tyrannie des marques » –( 2001) Actes Sud – 24,60€

    Datavision « mille et une informations essentielles et dérisoires à comprendre en un clin d’œil »- DavidMcCandless – Ed. Robert Laffont – 23€ ( ed 2011) à source d’inspiration pour présenter des données et faire passer des messages

    Petit traité de manipulations à l’intention des honnêtes gens – Robert Vincent Joule & Jean Léon Beauvois – 1987-

    L’art de la guerre – Sun Tsu – en pdf sur le net à Sur la stratégie

    Mythologies – Roland Barthes – Sémiologue – Version brochée avec photos se trouve parfois à 25€ – Version poche sans photo à Sur la marque

    Le questionnaire dans l’enquête psycho-sociale- Roger Mucchielli – Les éditions ESF

    PÉRIODIQUES

    La revue française de Marketing – Adetem –
    o http://www.adetem.org/xwiki/bin/view/NBAdetem/Revue

    Marketing Magazine – mensuel
    60 Millions de consommateurs

    WEB

    Quand vous allez chercher des informations sur le marketing, à titre de formation, choisir les grandes écoles de commerce ( HEC, ESCP, etc.) attention aux individuels inconnus …. Ou connus d’ailleurs

    Vous abonnez à des newsletter ou /et aller visiter leur site :
    Credoc, ( analyses France) Ipsos ( institut d’études marketing internationales), TNS Sofres, GfK,
    McKinsey , BCG France et groupe esomar.org à code de déontologie ( diffusé avec le cours N°1)

    Consumer protection ( UK) http://www.covermagazine.co.uk/cover/feature/2150104/consumer-protection
    USA https://publications.usa.gov/USAPubs.php?NavCode=XA&CatID=12

    ARTICLES ET EXTRAITS

    Le marketing est-il manipulatoire, idéologique et immoral ? (source : Mercator 2009)

    Sociologie de l'opinion (24h)
    Christophe PIAR
    Enseignant-chercheur

    Objectifs pédagogiques

    Ce cours explore les mécanismes de formation et de changement des opinions des citoyens, ainsi que les questions méthodologiques posées par la mesure de ces opinions. Il présente ainsi les grands modèles explicatifs développés dans la recherche française et internationale, depuis les analyses (parfois qualifiées de « déterministes ») mettant l’accent sur les variables dites « lourdes » (catégorie sociale, religion…) jusqu’aux approches inspirées de la psychologie cognitive, qui insistent sur les processus de raisonnement individuel. Le cours initie enfin les étudiants aux méthodes utilisées par les instituts de sondage pour quantifier les opinions des citoyens, en soulignant leurs atouts mais aussi leurs faiblesses.

     

    Plan du cours

    I. L’influence des variables de long terme sur les opinions des citoyens
    A. Le modèle de la géographie humaine
    B. Le modèle du traumatisme historique
    C. Le modèle de Columbia et le rôle des appartenances sociales
    D. Le paradigme de Michigan et la transmission familiale des opinions
    II. L’influence des variables de court terme sur les opinions des citoyens
    A. L’influence de l’image des acteurs politiques
    B. L’impact de la conjoncture économique
    C. Le rôle des enjeux

    III. Les apports de la psychologie cognitive à la science des opinions
    A. Les raccourcis cognitifs et le mécanisme de l’inférence
    B. Une rationalité à faible information ?
    C. Le rôle de l’émotion dans la formation des opinions

    IV. Les effets des médias sur les opinions des citoyens
    A. La persuasion directe
    B. L’effet d’agenda
    C. L’effet d’amorçage
    D. L’effet de cadrage

    V. La mesure quantitative des opinions : les sondages d’opinion
    A. L’institutionnalisation des sondages d’opinion aux Etats-Unis et en France
    B. Le questionnaire
    C. La constitution de l’échantillon
    D. Les modes de passation (face à face, téléphone, internet)
    E. Les redressements

    Références bibliographiques

    BON, Frédéric, Les sondages peuvent-ils se tromper ?, Calmann-Lévy, 1974.
    BRÉCHON, Pierre, Comportements et attitudes politiques, PUG, 2006.
    CAYROL, Roland, Opinion, sondages et démocratie, Presses de Sciences Po, 2011.
    DARGENT, Claude, Sociologie des opinions, Armand Colin, 2011.
    DONSBACH, Wolfgang, TRAUGOTT, Michael, The Sage Handbook of Public Opinion Research, Sage, 2008.
    EDWARDS III, George, JACOBS, Lawrence, SHAPIRO, Robert, The Oxford Handbook of American Public Opinion and the Media, Oxford University Press, 2011.
    LEHINGUE Patrick, Subunda. Coup de sonde dans l’océan des sondages, Ed. du Croquant, 2007.
    MAYER, Nonna, Sociologie des comportements politiques, Armand Colin, 2010.
    PIAR, Christophe, Comment se jouent les élections. Télévision et persuasion en campagne électorale, INA Editions, 2012.
    RIVIERE, Emmanuel, HUBE, Nicolas, Faut-il croire les sondages ?, Prométhée, 2008.

     

    Modalités de contrôle des connaissances

    50 % contrôle continu (dont 25 % devoir sur table et 25 % note d’analyse) et 50 % examen final.

    UE9 : Itinéraire Organisation, Emploi, Travail

    Uniquement pour les étudiants de l’option OET

    Mutations du travail et de l'emploi (24h)
    Antoine REBERIOUX
    Professeur d’économie
    Université de Paris
    Objectifs pédagogiques

    Le cours s’intéresse à l’évolution, depuis quatre décennies, des pratiques en matière de gestion des ressources humaines et de dialogue social au sein des entreprises. Au niveau théorique, le cours s’appuie sur l’analyse institutionnaliste et la microéconomie. Au niveau empirique, les tendances sont notamment analysées à partir des données d’enquête (REPONSE, enquête sur la structure des salaires, etc.) les plus récentes. Les thèmes traités sont les suivants : les relations professionnelles, l’organisation du travail, les salaires et la mobilité.

    Plan du cours

    1. Introduction : les marchés internes du travail et le modèle fordiste2. Relations professionnelles et négociation collective
    2.1. Les institutions représentatives du personnel en France
    2.2. Les différents niveaux de négociations
    2.3. Syndicats salariés et patronaux : les acteurs du système français3. Organisation du travail et changements technologiques
    3.1. La dynamique des nouvelles formes d’organisation du travail
    3.2. La complémentarité avec les TIC
    3.3. Productivité et progrès technique biaisé4. La rémunération du travail
    4.1. Le niveau des salaires : détermination et évolution
    4.2. La diversification des pratiques5. Mobilité des salariés et stabilité de l’emploi
    5.1. Evolution des mobilités sur le marché du travail
    5.2. La mobilité vue au niveau de l’entreprise
    5.3. CDD et intérim : des logiques différentes

    Conclusion : les marchés internes aujourd’hui

    Modalités de contrôle des connaissances

    Contrôle continu (exposé) + examen final

    Bibliographie de base

    Stankiewicz, F. et Léné, A. (2011), L’économie des ressources humaines, La Découverte, col. Repères, Paris, 2011.
    Site de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques ; Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social), http://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-syntheses/dares-analyses-dares-indicateurs-dares-resultats/

    Travail et performance (24h)
    Olivier BLANDIN
    PAST, Université de Paris
    Objectif pédagogique

    La notion de performance est utilisée très largement par les entreprises pour qualifier, d’une part, les résultats de leur activité ; d’autre part, les ressources qu’elles mobilisent pour obtenir ces résultats. Le cours s’attachera à expliciter le concept de performance économique, d’indiquer les principaux éléments du modèle industriel de la performance et du modèle servicielle de la performance. Il s’agira alors de souligner l’importance de prendre en compte la centralité du travail, le rôle des ressources immatériels et les dispositifs à même de renforcer la performance. Le cours mobilisera des cadres théoriques de l’économie, de l’ergonomie, de la psychodynamique du travail.

    Plan de cours

    Introduction : retour sur les concepts de motivation, satisfaction, implication

    Partie 1 : Le modèle industriel de la performance

    • Les trois registres: qualité, productivité et rentabilité
    • Les principaux leviers et déterminants de la productivité

    Partie 2 : Les activités de service

    • Le triangle des services
    • La notion d’output
    • Les configurations productives des services
    • Le processus d’arbitrage

    Partie 3 : Le modèle serviciel de la performance

    • L’articulation des registres de la performance
    • La prise en compte de deux registres complémentaires (effets de réflexivité et externalité) et la tension entre les différents registres
    • Le travail comme ressource
    • L’enjeu de la coopération et la question du management
    • Les principaux leviers
    Modalités d’évaluation

    Examen final : Rendu d’un devoir écrit (étude de cas) et présentation orale.

    Références bibliographiques
    • Jean Gadrey, 1996, « Services, la productivité en question », Desclée de Brouwer, Paris
    • Christian du Tertre, 1999, « Activités immatérielles, subjectivité, productivité », Performances humaines et techniques, hors-série, sept.
    • Christian du Tertre et Olivier Blandin, 2001, « Performance des activités de service. Le cas de La Poste en zones urbaines sensibles », Collection recherche de La Poste.
    • O. Blandin, 2013. « Travail, subjectivité et activités de service » in Economie, subjectivité et travail. Revue Travailler, n° 29, pp. 65-79.
    • F. Hubault, 2013. « Le travail de management », in Economie, subjectivité et travail. Revue Travailler, n°29, pp 81-96.

     

    UE10 : Mémoire d’étude
    Mémoire d'étude

    Réalisé en binôme, ce mémoire s’efforce de répondre à une problématique en mobilisant des données quantitatives, dans l’esprit d’une étude socio-économique professionnelle.

    Étudiants concernés

    Le mémoire d’étude concerne les étudiants des parcours CCESE et PiSE (par opposition au mémoire de recherche, à réaliser par les étudiants des parcours ADL et APE).

    Conditions

    Les sujets sont à réaliser en binômes, dont la composition est laissée au libre choix des étudiants. Toutefois ces binômes devront être homogènes du point de vue de la dominante du mémoire. Les mémoire à dominante qualitative regroupereont donc des étudiants de CCESE (hors Data), ceux à dominante quantitative regrouperont des étudiants de PiSE et de CCESE-Data.

    Sujets

    Le mémoire traite de l’un des sujets proposés par les enseignants du master. Les étudiants ont la possibilité de proposer un sujet, qui devra toutefois être validé par les enseignants responsables. Les questions traitées sont des sujets d’étude, portant sur des cas appliqués.

    Traitements qualitatifs et quantitatifs

    Chaque mémoire donne obligatoirement lieu à une dominante : soit un traitement qualitatif (terrain + exploitation des résultats), soit un traitement quantitatif de données (enquête et/ou retraitement de données existantes). Ces orientations sont explicitement signifiées en même temps que les intitulés des sujets. Pour traiter le sujet, un binôme est libre d’employer des méthodes qui ne correspondent pas à la dominante, mais il doit impérativement utiliser des méthodes qui lui correspondent.

    Les enquêtes qualitatives et traitements quantitatifs réalisés dans le cadre de la dominante du mémoire seront évaluées en tant que tels par les enseignants des cours correspondants (respectivement Méthodes qualitatives, enquêtes et entretiens et Analyse multivariée) et cette évaluation sera intégrée à celle du cours.

    Rendu

    Les sujets donnent lieu :

    • au rendu d’une note d’étape le jeudi 14 décembre 2023 (tout retard sera pénalisé d’un point par jour entamé).
    • au rendu du mémoire lui-même, obligatoire pour la session 1, vendredi 3 mai.
    • à une soutenance (entre le mardi 21 et le vendredi 24 mai) comportant une présentation de 15mn, suivie de réponses aux questions du jury
    Format

    Le mémoire devra répondre à la forme suivante (les tailles des parties devront impérativement être respectées) :

    1. Résumé des conclusions (2 000 signes). Il s’agit de fournir en quelques paragraphes un résumé de la réponse à la question posée, des principaux tenants et aboutissants et, éventuellement, des angles morts, problèmes non ou mal résolus.
    2. État de la question / revue de littérature (9 000 à 12 000 signes). Cette partie s’efforce de cerner la question : quel en est le périmètre, que laisse-t-elle éventuellement de côté (explicitement ou non). Quel est son intérêt ? Quels sont ses enjeux ? La revue de littérature, fait le point de manière critique sur les principaux apports précédents. Quelles voies ont-ils exploré ? Avec quelles méthodes ? Que valent leurs conclusions ?
    3. Axe et méthodologie de la recherche (4 000 à 6 000 signes). Cette partie constitue le prolongement de l’état des lieux qui précède : avant les recherches liées à ce mémoire, quelles questions restaient-elles sans réponse, ou quelles étaient les réponses mal assurées ? Quelles méthodes convenait-il donc de mettre en œuvre pour tenter de progresser ? Quels problèmes fallait-il résoudre pour cela ?
    4. Éléments nouveaux, argumentaire et discussion (15 000 à 20 000 signes). Il s’agit du développement principal : les recherches prévues ont-elles pu être menées à bien ? Dans quelles limites, et avec quelles difficultés ? Les résultats qu’elles font apparaître prolongent-ils ou contredisent-ils ceux des travaux précédents ? Quelle est leur degré de fiabilité et de robustesse ? Faudrait-il envisager des recherches complémentaires, et dans quelle direction ?
    5. Bibliographie, respectant les normes de présentation en vigueur, reprenant les sources mobilisées et citées dans le corps du mémoire
    6. Annexes quantitatives ou qualitatives. De taille non quantifiée, ces annexes comprennent les retranscriptions d’entretiens ou les traitements statistiques réalisés.
    La note d’étape

    Le but de la note d’étape est d’effectuer les premières phases de l’étude, à savoir établir un état des lieux sur la question posée et dégager la recherche à mener. Ses résultats pourront être repris, développés (et éventuellement modifiés) dans le rapport final. Elle devra respecter la structure suivante :

    1. État de la question / revue critique de littérature (5000 – 8000 signes)
    2. Axe et méthodologie de la recherche (3000 signes)
    Encadrement

    Chaque mémoire est suivi par un binôme d’enseignants, dont l’un est le référent. Des rendez-vous réguliers sont organisés avec les étudiants, sur une base de deux rendez-vous par semestre – ce nombre pouvant être modulé en fonction des besoins et des souhaits des uns et des autres.