Au cours de l’année de M1, les étudiants du parcours CCESE renforcent leur bagage méthodologique et leurs connaissances socio-économiques, au travers des enseignements mutualisés avec les autres parcours du master MECI. Ils ont en outre à rédiger un mémoire sur une thématique à choisir parmi celles proposées par les différents enseignants-chercheurs intervenant dans la formation en lien avec l’actualité.
Dès la première année, les étudiants choisissent une option, pour un volume horaire correspond à environ un quart du total, parmi trois :

« Marketing, secteurs et territoires » (MST). Le champ de cette option est l’environnement de l’entreprise : les consommateurs, le marché, l’arène concurrentielle, le territoire d’implantation… autant d’éléments destinés à alimenter un diagnostic stratégique. Les débouchés associés à cette option sont plutôt : études et conseil en marketing, étude d’opinion, analyse et conseil en stratégie, analyse sectorielle, diagnostic de territoire et stratégies de développement territorial…

Voir la vidéo de présentation de l’option “Marketing, secteurs et territoires”.

 

« Organisation, emploi, travail » (OET). Le champ de cette option est l’intérieur de l’entreprise : son organisation interne, le profil de la main d’œuvre, les formes de la relation d’emploi, les critères de performances… Les débouchées associés à cette option sont plutôt : conseil RH, conseil en organisation, transformation, reconversion, assistance aux CHSCT, observatoires des métiers de branche…

Voir la vidéo de présentation de l’option “Organisation, emploi, travail”.

 

« Data analyste » (DA). Le champ de cette option est la capture, le traitement et l’intelligence des données massives en vue d’aide à la prise de décision. Elle vise à combiner un savoir-faire technique en informatique et statistique avec une démarche d’analyste fondée sur une solide formation en sciences sociales et aux méthodologies des études et du conseil. Les débouchés associés à cette option sont plutôt : data miner, data scientist, data analyste, chargé d’études quantitatives…

Voir la vidéo de présentation de l’option “Data analyste”.

Télécharger la maquette du M1 (avec le détail des options, les coefficients…)

Consulter les modalités de contrôle des connaissances

NB : sauf mention contraire, tous les enseignements de chaque UE sont obligatoires

Le calendrier de l’année 2023-24

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Semestre 1

UE 1 : Mutations du monde contemporain

Nouveaux régimes de croissance (18h)
Pascal GROUIEZ
Maître de Conférences en Économie
Université de Paris

Objectifs pédagogiques

L’objectif du cours est d’analyser les conditions d’une croissance relativement cohérente de l’activité économique sur un territoire donné. Considérant que le capitalisme génère en permanence des distorsions dans les processus de production, de distribution et de répartition de la richesse, l’objet du cours est de repérer – à différentes échelles (méso, macro) – les dispositifs institutionnels – issus des compromis de différents acteurs économiques- qui contribuent à réduire les tensions et à assurer une progression relativement cohérente de l’accumulation du capital. Les dispositifs institutionnels naissent dans un environnement économique et social propre à chaque zone économique (au niveau macro) et à chaque territoire (au niveau méso). En conséquence, il s’agira d’identifier les outils méthodologiques et théoriques à disposition des économistes qui permettent de saisir la diversité des réponses institutionnelles aux changements (voire aux crises) des économies du monde. Nous mettrons en évidence la nécessité de reconnaÏtre la diversité des capitalismes et de leurs régimes de croissance. La cohérence de ces différents régimes peut être assurée à l’échelle d’un Etat (macro), d’un territoire (méso), voire dans le bouclage entre les niveaux macro et méso.

Plan du cours

Introduction : d’un nouveau régime de croissance aux nouveaux régimes de croissance

Chapitre 1 : Penser les crises du capitalisme

1. Les institutions du capitalisme

2. Le mode de régulation

3. Une illustration par les faits stylisés

4. D’un régime fordiste à un régime financiarisé

Chapitre 2 : La variété des capitalismes

1. Le compagnie-isme japonais

2. Le cas de la Chine

Chapitre 3 : Des régimes de croissance macro aux bricolages institutionnels dans des espaces méso.

1. La firme comme arrangement institutionnel : le concept de « modèle productif »

2. Le cas de l’industrie pharmaceutique

3. Une macro structurant la méso

Chapitre 4 : La mésoéconomie comme marge instituante

1. L’espace méso, lieu d’innovation et de différenciation

2. Le cas de l’économie collaborative

3. Les fondements théoriques de la différenciation de l’économie collaborative

4. L’impact des « marges instituantes » : une méso structurant la macro

Chapitre 5 : Nouveaux régimes de croissance et progrès social

1. Financiarisation et transformation du rapport salarial

2. Les coopératives comme marges instituantes : vers un nouveau rapport au travail ?

Contrôle des connaissances

Etudiants inscrits en CC
Un dossier à travailler en groupe comptant pour 50 % de la note finale et un examen comptant pour 50 % de la note finale.

Etudiants inscrits en ET
Un examen comptant pour 100 % de la note finale.

Bibliographie de base

Boyer R. (2015), Economie politique des capitalismes, Paris, La Découverte.

Robert Boyer, Hiroyasu Uemura et Akinori Isogai (dir.) (2015), Capitalismes asiatiques, diversité et transformation, Rennes, Presses Universitaires de Rennes.

Bigi M. et al. (2015), Travailler au XXIème siècle, Paris, Robert Laffont.

Tendances sociétales (18h)
Céline SOUBRANNE
Directrice RSE, Groupe Lagardère – Membre de l’ORSE et du C3D

Objectifs pédagogiques

Ce cours a pour objectif de préparer les étudiants, dans une perspective de pratique professionnelle, à l’observation des tendances de société et à leur intégration dans les politiques et stratégies des acteurs publics et privés. Des méthodologies d’observation à la normalisation à travers les cadres internationaux et réglementaires, en passant par l’usage prospectif et à fins d’innovation des tendances de société, une large place sera accordée à l’expertise de la RSE/Développement Durable et aux enjeux du changement climatique.

Plan de cours

  • Introduction – Tendances sociétales: définition, usages professionnels, méthodologie.
  • Le changement climatique et les enjeux environnementaux: notions d’atténuation/adaptation, nexus climat-biodiversité, risques physiques, risques de transition, opportunités. Consommation responsable, décroissance, économie circulaire, économie de la fonctionnalité…
  • RSE, Développement Durable, ESG, raison d’être, entreprise contributive/régénérative: de la démarche volontaire à la normalisation réglementaire par l’UE : SFDR, CSRD, Devoir de Vigilance… Evaluation extra-financière : double matérialité, indicateurs et mesure d’impact.
  • Monde du travail et enjeux sociaux: égalité, diversité, inclusion…normes et référentiels.
  • Gouvernance et parties prenantes : engagement actionnarial, dialogue avec les collectifs de salariés et rôle des ONG, radicalité (mouvement anti ESG, wokisme).

Contrôle des connaissances

Exposés de groupe en séance. Deux thèmes proposés : 1 – Le rapport à la technologie (IA…) … 2- Les mutations du monde du travail (entreprise libérée, grande démission…) + Ouverture aux propositions des étudiants.

Bibliographie

RSE, S.Grunfelder, G.Delalieux (Dunod)
La Finance Verte, J.Boissinot (Dunod)
Les Marques positives, E.Laville (Pearson)
Ralentir ou Périr, T.Parrique (Seuil)
Capital et Idéologie, T.Piketty (Seuil)
Et un roman : The Ministry for the Future, K.Stanley Robinson (Orbit)

Enjeux spatiaux des sociétés contemporaines (18h)
Pierre PISTRE
Maître de conférences en géographie, Université Paris Cité
Adrien DORON
Maître de conférences en géographie, Université Paris Cité

Objectifs pédagogiques

A destination de non géographes et géographes, ce cours magistral de 18h a pour objectif de familiariser les étudiant.e.s aux enjeux des sociétés contemporaines du point de vue de l’espace géographique, en associant éléments théoriques, réflexions méthodologiques et exemples d’actualité. Il s’agit en particulier de sensibiliser aux grandes mutations des territoires, surtout français, de leur organisation spatiale, de leur gouvernance par les pouvoirs publics ou encore sous l’influence des mobilités spatiales des populations (résidentielles, quotidiennes, de loisir).

Objectifs du cours :

  • Comprendre les apports d’une prise en compte de la dimension spatiale des phénomènes humains, notamment socio-économiques.
  • Connaître les principales méthodes mobilisées pour appréhender l’espace en géographie et en aménagement.
  • Pouvoir synthétiser de façon critique des articles de débats scientifiques relevant de la géographie et de l’aménagement.

Plan de cours

  • Étudier l’espace : éléments d’un raisonnement géographique appliqué aux inégalités.
  • Catégoriser l’espace : des zonages statistiques aux politiques publiques
  • Mailler l’espace : découpages institutionnels en évolution
  • Métropoles versus périphéries spatiales (rurales, périurbaines, urbaines)
  • Ville compacte versus Ville diffuse
  • Représentations, identités, imaginaires géographiques comme ressources territoriales

Références bibliographiques

  • Brunet, R., Ferras, R., & Théry, H., 1993, Les mots de la géographie : dictionnaire critique, Paris, Reclus.
  • Charvet J.P., Sivignon M., 2016, Géographie humaine, questions et enjeux du monde contemporain, Paris, Armand Colin.
  • Clerval, A., Fleury, A., Rebotier, J., & Weber, S., 2015, Espace et rapports de domination, Rennes, PUR.
  • Debarbieux B., 2015, L’espace de l’Imaginaire : Essais et détours, Paris, CNRS.
  • Levy J., & Lussault M., 2003, Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés. Paris, Belin.
  • Pumain, D., & Saint-Julien, T., 2010, Les interactions spatiales et Analyse spatiale : les localisations, Paris, Armand Colin
  • Géoconfluences (ressources variées en géographie)
  • Hypergéo (encyclopédie électronique de géographie en accès libre)

UE2 : Méthodologie I

1 cours obligatoire et 3 au choix ou 3 cours obligatoires et 1 au choix selon l’option choisie

Méthodologie de la recherche, des études et du conseil (12h) - obligatoire pour les 3 options
Thomas LAMARCHE
Professeur d’économie, Université de Paris
Philippe MOATI
Professeur d’économie, Université de Paris, L’ObSoCo

Objectif pédagogique

Il s’agit d’une approche de la recherche, en lien à la posture de professionnel des études et du conseil qui est celle du Master CCESE, présentant différentes méthodes et démarches de recherche (avec une ouverture sur les méthodes institutionnalistes) et exposent les bases du travail de recherche : définition d’une problématique, à la confection d’une bibliographie, dépouillement et stockage de l’information… Une partie est basée sur la construction par les étudiants de problématique de recherche.

Plan de cours

      • Séance 1. Qu’est-ce que faire de la recherche en économie ? (T Lamarche)
      • Séance 2. La recherche d’information (Ph Moati)
      • Séance 3. Un peu d’épistémologie. Eléments de méthodologie institutionnaliste. (T Lamarche)
      • Séance 4. Le traitement de l’information. (Ph Moati)
      • Séance 5. Retour sur les mémoires de recherche de M1. Bâtir une problématique. (T Lamarche)
        • Chaque étudiant vient avec 2 diapos à partir de son mémoire de M1.
        o 1. Problématique : la question de recherche
        o 2. Le plan. Articulation des idées clés, et des sources (auteurs, références)
      • Séance 6. L’intérêt du détour par la recherche. (Ph Moati)
        • Chaque étudiant vient avec un plan détaillé sur un sujet qu’il aura construit autour d’un thème donné en début d’année

    Modalités de contrôle des connaissances

    Moyenne des 2 notes associées aux travaux menés dans les séances 5 et 6.

    Références bibliographiques

          • Michel Beaud,L’art de la thèse, Paris, La Découverte, coll.Grands Repères,2006.
Introduction à l'analyse de données (30h) - obligatoire pour MST et OET
Sophie BAUDET-MICHEL
Maîtresse de conférences en géographie, Université Paris Cité

Objectifs pédagogiques

Les techniques d’analyses multivariées sont des outils statistiques permettant de mettre en valeur et d’analyser des informations quantitatives et qualitatives relatives à un grand nombre d’individus statistiques ; elles sont fréquemment utilisées dans les bureaux d’études, dans les services d’études des collectivités ou des administrations. Il s’agit ici de s’initier à leur utilisation. Elles font partie des outils de l’analyse statistique descriptive. Vous appliquerez ces techniques d’analyse descriptive de manière guidée en TD sur l’analyse des différences entre les quartiers d’une commune de la banlieue parisienne. Vous manipulerez des données statistiques sur les indicateurs démographiques et sociaux d’une ou plusieurs communes. Vous utiliserez pour cela R studio.

Plan de cours

  1. Construire une information quantitative pour répondre à une question géographique
  2. Premières analyses : comment se différencie l’espace (analyses univariées) ?
  3. Quelles relations entre des phénomènes dans l’espace (analyses bivariées) ?
  4. La structure cachée de l’information géographique : l’analyse en composante principale
  5. Les types d’espaces : la classification ascendante hiérarchique

Evaluation

Le contrôle des connaissances est en contrôle continu à 100% :

  • 80% de la note d’UE : un rapport à remettre en fin de semestre.
  • 20% : 2 courtes interrogations sur table dans le cadre des séances.

Cette UE ne peut être prise en contrôle terminal.

Références bibliographiques

  • Benzécri J.P, L’analyse des données, Paris, Dunod, 1973.
  • Dumolard P., Dubus N., Charleux L., 2008, Les statistiques en géographie, Col Géographie Atouts, Paris, Belin, 239 p.
  • Groupe ElementR, 2014, R et espace, traitement de l’information géographique. Framabook, , 244 p.
  • Husson Fr, Le S., Pagès J., 2019, Analyse de données avec R. Rennes, Col Pratique de la statistique, Presses Universitaires de Rennes, 239 p.
  • Lambert N., Zanin C., 2016, Manuel de cartographie, Paris, Armand Colin, Col Cursus, 1973.
  • Sanders L., 1989, L’analyse statistique des données en géographie, Montpellier, RECLUS, Col Alidade, 267 p.
Initiation aux SIG et à la cartographie thématique (21h) - optionnel pour tous
Ronan YSEBAERT
Ingénieur d’études, CNRS – RIATE
Maxime GUINEPAIN
Doctorant, Université Paris Cité

Objectifs pédagogiques

Cet enseignement s’adresse en priorité aux étudiants n’ayant pas suivi un cursus en géographie en licence. Il vise à les sensibiliser à l’information géographique, ses modes de collecte, ses représentations et les choix préalables qu’ils imposent. Sont étudiées les principales méthodes et techniques d’acquisition, de traitement et de représentations de l’information géographique : systèmes d’information géographique (création de bases de données géographiques, requêtes, traitements spatiaux…), ainsi que la cartographie thématique selon les règles de la sémiologie graphique.

Plan de cours

  • Questionnements géographiques et information géographique
  • Mise en pratique de la démarche exploratoire
  • Mise en perspective de la démarche exploratoire et démarche de communication

Références bibliographiques

  • Denègre J. et Salgé F., 1996, Les systèmes d’information géographique, Paris, PUF
  • Longley P., Goodchild M. et Maguire D., 2001, Geographic Information Systems and Science, New York, John Wiley & Sons
  • Pornon H., 2011, SIG. La dimension géographique du système d’information, Paris, Dunod
SIG (21h) - optionnel pour tous
Cartographie (21h) - optionnel pour tous
Tableur - fonctions avancées (30h) - optionnel pour tous
Raynal LE BOUR
Diplômé du master PiSE (2016)
Reportwise Consulting
Pilotage de la performance des entreprises.

Descriptif : ce cours se propose de :

  • Consolider les connaissances générales de l’environnement informatique.
  • Acquérir une maîtrise avancée des tableurs, indispensable à tout cadre / manager
  • Initier aux raisonnements algorithmiques dans l’optique du M2 PISE.

Plan du cours : le cours s’articule autour d’une maîtrise progressive des fonctionnalités avancées d’Excel :

  • L’environnement : classeurs, feuilles, cellules, lignes, colonnes
  • Mise en forme : taille des cellules, bordures, formatage de texte, de nombres (dates et heures)
  • Les formules
  • La copie – la recopie incrémentée : adressage relatif, absolu, externe
  • Les fonctions : structure générale.
  • Les fonctions : SOMME, SI, ET, OU, AUJOURDHUI, MAINTENANT, ENT, MAX, MIN, RECHERCHE
  • Les fonctions : fonctions imbriquées.
  • Les graphismes : types, séries de données, construction, modification.
  • Liaison de documents (Word et Excel)
  • Importation et exportation de données de type texte
  • Les tableaux croisés dynamiques
  • Valeur cible et solveur.

Téléchargez la série d’exercices proposée.

La présentation des fonctions (partie 1partie 2)

Modalités de contrôle des connaissances : un examen à la fin du semestre, mettant en jeu les principaux mécanismes abordés en cours.

Statistiques bivariées (36 h) – Obligaoire pour l’option DA »
Claude GRASLAND
Professeur en géographie
Université Paris Cité

Objectif pédagogique

Organisation

Plan de cours

Modalités de contrôle des connaissances

Références bibliographiques

    Les données : épistémologie et méthode (24h) - obligatoire pour DA, optionnel pour MST et OET
    Frédéric LEFEBRE-NARÉ
    Directeur data, Niji

    Objectifs pédagogiques :

    Ce cours se propose d’ouvrir le capot de la chaîne de traitement de données, en abordant les data de manière pratique et « artisanale ».

    Plan succinct :

    Une double introduction par l’aval (la « magie » de l’IA) et l’amont (la création de data en réponse à un problème) :

    • Introduction à l’intelligence artificielle et au « prédictif » (exemple de la reconnaissance d’images) : notion de modèle, descente de gradient, rétropropagation
    • Approche d’ensemble de la chaîne des data

    Six types de données, illustrant chacun certaines étapes de la chaîne des data :

    • Données codées par l’Homme (formulaires) : codage, traitement statistique, aléas, valeurs manquantes, autocorrélation, échantillonnage (aléa et biais d’échantillonnage)
    • Données de gestion (de PGI/ERP) : structuration pour le stockage, interrogation structurée, traitement statistique. Initiation à SQL.
    • Données multimédia, inventaires, textes structurés. XML.
    • Textes (naturels) : synthèse, biais temporels, encodage, nettoyage, tri et indexation, recherche. IRAMuTeQ, regex
    • Données temporelles : visualisation (dataviz), autocorrélation, détection d’aberrations et alerte, échantillonnage dans le temps et compression, pseudo-textes.
    • Images : stockage de masse, compression, transparence ou opacité des algorithmes, synthèse.

    Auteurs utilisés

    Alain Desrosières (codage, lien entre quantification et qualification), Bruno Latour (pour la notion de data comme sublata, « obtenues ») et Jérôme Denis (le travail amont pour arriver aux data), Léon Bottou (moteur universel d’apprentissage automatique, lien entre description statistique et causalité), Cathy O’Neil (biais liés aux data), Dominique Boullier (data comme répliques de l’activité sociale), Philippe Amiel (les conversations comme matériau sociologique : introduction à l’ethnométhodologie d’Harold Garfinkel)…

    Blogs et revues, en anglais : techinsider, wired, datasciencecentral…

    Modalités de contrôle des connaissances

    40 % contrôle continu (dont 20% participation / 20% tests pendant le cours), 20 % lecture commentée du manuel de cours, et 40 % contrôle final sur table.

    UE3 : Langue et Expression écrite et orale I

    Anglais I (24h)

    Les cours de langue sont assurés par le département LANSAD (LANgues pour Spécialistes d’Autres Disciplines). Pour plus d’informations, voir le <a href=”https://www.eila.univ-paris-diderot.fr/enseignement/lansad/index”>site de ce dernier</a>.

    Expression orale (12h)
    Lise MARTIN

    UE4 : Enseignements thématiques 1

    Obligatoire pour l’option DA

    Les données numériques (24h)
    Frédéric LEFEBRE-NARÉ
    Directeur data, Niji

    Objectifs pédagogiques :

    Ce cours se propose d’ouvrir le capot de la chaîne de traitement de données, en abordant les data de manière pratique et « artisanale ».

    Plan succinct :

    Une double introduction par l’aval (la « magie » de l’IA) et l’amont (la création de data en réponse à un problème) :

    • Introduction à l’intelligence artificielle et au « prédictif » (exemple de la reconnaissance d’images) : notion de modèle, descente de gradient, rétropropagation
    • Approche d’ensemble de la chaîne des data

    Six types de données, illustrant chacun certaines étapes de la chaîne des data :

    • Données codées par l’Homme (formulaires) : codage, traitement statistique, aléas, valeurs manquantes, autocorrélation, échantillonnage (aléa et biais d’échantillonnage)
    • Données de gestion (de PGI/ERP) : structuration pour le stockage, interrogation structurée, traitement statistique. Initiation à SQL.
    • Données multimédia, inventaires, textes structurés. XML.
    • Textes (naturels) : synthèse, biais temporels, encodage, nettoyage, tri et indexation, recherche. IRAMuTeQ, regex
    • Données temporelles : visualisation (dataviz), autocorrélation, détection d’aberrations et alerte, échantillonnage dans le temps et compression, pseudo-textes.
    • Images : stockage de masse, compression, transparence ou opacité des algorithmes, synthèse.

    Auteurs utilisés

    Alain Desrosières (codage, lien entre quantification et qualification), Bruno Latour (pour la notion de data comme sublata, « obtenues ») et Jérôme Denis (le travail amont pour arriver aux data), Léon Bottou (moteur universel d’apprentissage automatique, lien entre description statistique et causalité), Cathy O’Neil (biais liés aux data), Dominique Boullier (data comme répliques de l’activité sociale), Philippe Amiel (les conversations comme matériau sociologique : introduction à l’ethnométhodologie d’Harold Garfinkel)…

    Blogs et revues, en anglais : techinsider, wired, datasciencecentral…

    Modalités de contrôle des connaissances

    40 % contrôle continu (dont 20% participation / 20% tests pendant le cours), 20 % lecture commentée du manuel de cours, et 40 % contrôle final sur table.

    2 (pour l’option DA) ou 3 (pour MST et OET) cours au choix parmi :
    Analyse de la conjoncture et prévisions (36h) - optionnel pour tous
    Eric MAGNIN
    Maître de conférences en économie
    Université de Paris

    Objectif pédagogique

    L’objectif de ce cours est d’initier les étudiants à l’analyse conjoncturelle. Il ne s’agit pas de former à ce stade des praticiens de l’analyse de la conjoncture mais de permettre aux étudiants de comprendre les notes de conjoncture rédigées par les organismes spécialisés et surtout de construire leurs propres analyses conjoncturelles à partir des données d’un trimestre, d’un semestre ou d’une année.

    Plan du cours

    I – Introduction : définition et histoire de l’analyse conjoncturelle

    II – L’analyse de la croissance

    III – Le comportement des ménages

    IV – Le comportement des entreprises

    V – L’environnement international

    Bibliographie de base

    • CLING J.P., L’analyse de la conjoncture, coll. Repères, La Découverte, 1990.
    • FAYOLLE J., Pratique contemporaine de l’analyse conjoncturelle, Economica 1987.
    • JOBERT T. et TIMBEAU X. L’analyse de la conjoncture, coll. Repères, La Découverte, 2011.
    • VAZQUEZ M. (dir.), La conjoncture : des indicateurs aux politiques économiques, La Documentation française, 2002.
    Organisations et institutions (36h) - optionnel pour tous
    Nicole AZOULAY
    Maîtresse de conférences en économie
    Université de Paris

    Objectifs pédagogiques

    Le cours présente les théories économiques portant sur les organisations et les institutions. L’accent est mis sur la firme en tant qu’organisation spécifique, les relations firmes/marchés et les configurations organisationnelles spécifiques de type réseau de firmes. La recherche d’efficacité économique et la problématique de l’évolution invitent à appréhender les institutions, dans une approche comparative qui permet de déboucher sur la question centrale de la variété du capitalisme. Les diverses théories sont étudiées dans leurs relations réciproques, en soulignant le rôle du contexte de leur développement.Plan du cours

    • Introduction
    • Organisations et firmes
      • Les théories standard de la firme
      • La théorie des coûts de transaction
      • L’évolutionnisme et la théorie des organisations : Nelson et Winter
      • Les théories de l’apprentissage organisationnel
      • La variété des configurations organisationnelles
    • Institutions et Organisations
      • L’économie institutionnelle de la fin du 19ème siècle aux années 30
      • La nouvelle économie institutionnelle : les travaux de D. North
      • La Théorie de la Régulation
      • La théorie des conventions
    • Conclusion : la problématique de la variété du capitalisme

    Contrôle des connaissancesNote d’étude et de préparation des dossiers de texte pour chaque séance (25 % de la note finale), réalisation d’une note de synthèse (25 %), examen final (50 %).Bibliographie de baseChavance, B. (2012), L’économie institutionnelle, Paris, La Découverte, 2e ed., « Repères ».Corei,T.,(1995), L’économie institutionnaliste. Economica, «Economie poche».Coriat, B.,Weinstein, O. (1995), Les nouvelles théories de l’entreprise, Hachette, Livre de poche ».Ménard, C. (2012), Economie des organisations, Paris, La Découverte, 3e ed., « Repères ».Saussois, J.-M. (2007), Théories des organisations, Paris, La Découverte, 2e ed., « Repères ».

    Socio-économie de la consommation (36h) - optionnel pour MST et DA
    Philippe MOATI (cours)
    Professeur d’économie, Université Paris Cité, L’ObSoCo
    Nicolas SIOUNANDAN (TD)
    Doctorant Université Paris Cité

    Objectif pédagogique

    Aborder les différentes facettes de la consommation (macro, micro), selon différents angles disciplinaires (économie, sociologique, marketing, psychologie économique). Les TD visent à acquérir les bases de la méthodologie d’analyse des données à travers l’étude de différentes tendances de consommation.

    Plan de cours

    1. L’approche de la consommation des ménages par la comptabilité nationale
    2. La structure du budget des ménages
    3. Les déterminants des comportements de consommation
    4. Les comportements d’achat
    5. Consommation et bien-être

    Plan des TD

    1. La critique de la société de consommation
    2. Les sources permettant d’analyser la consommation
    3. La méthodologie d’analyse des données
    4. Approche historique de la société de consommation
    5. La consommation à travers les effets de génération

    Modalités de contrôle des connaissances

    Contrôle continu : 50 %. Examen final : 50 %

    Références bibliographiques

      • Benoît Heilbrunn, La consommation et ses sociologies, Armand Colin, 128 Sociologie, 2015.
      • Joël Brée, Le comportement du consommateur, Dunod, Les topos, 2017.
      • Michael Solomon, Comportement du consommateur, Pearson Education, 2013.
      • Gilles Lipovetsky, Le bonheur paradoxal, Gallimard, 2006.
      • Philippe Moati, Robert Rochefort, Mesurer le pouvoir d’achat, la Documentation Française, 2008.
      • Philippe Moati, La nouvelle révolution commerciale, Odile Jacob, 2011.
      • Philippe Moati, La société malade de l’hyperconsommation, Odile Jacob, 2016
      • Daniel Kahneman, Système 1/Système 2 : les deux vitesses de la pensée, Flammarion, 2012
    Management stratégique (36h) - optionnel pour tous
    Yorgos RIZOPOULOS
    Professeur d’économie
    Université de Paris

    Objectifs pédagogiques

    Introduire les éléments d’une démarche stratégique, expliciter ses fondements théoriques, maîtriser les outils analytiques, étudier la constitution d’un avantage concurrentiel durable et présenter les conditions d’expansion stratégique. Insister en particulier sur l’ambivalence des relations de l’entreprise avec son environnement, les comportements adaptatifs et/ou proactifs, les liens entre facteurs internes et externes, la formalisation des buts stratégiques, les contraintes structurelles de la concurrence, le diagnostic stratégique et les mouvements et modalités d’action stratégique.

    Plan du cours

    1. Les fondements théoriques: évolution de la pensée stratégique, types de relations avec l’environnement, impact des relations intra-organisationnelles, décision et rationalité, finalités et formalisation des objectifs stratégiques.
    2. Structures et acteurs: définition du champ concurrentiel, facteurs clés de succès, degré de maturité, barrières à l’entrée et à la mobilité, rapports de force concurrentiels, groupes stratégiques.
    3. Outils d’analyse et d’évaluation: matrices d’évaluation du portefeuille d’activités, chaîne de valeur.
    4. Stratégies business et corporate : options stratégiques de base, intégration verticale et horizontale, croissance interne et externe, coopération et alliances, stratégies technologiques, internationalisation.
    5. Etudes de cas

    Contrôle des connaissances

    Travail en groupe sur les études de cas (50 %) + Examen terminal (50 %)

    Bibliographie de base

    Crozier M., Friedberg E. : L’acteur et le système, Seuil, 1977.
    Dussauge P., Ramanantsoa B. : Technologie et stratégie d’entreprise, McGraw Hill, 1987.
    Garrette B., Dussauge P. : Les stratégies d’alliance, Les Editions d’Organisation, 1995.
    Helfer J.-P., Kalika M., Orsoni J.: Management stratégique, Vuibert, 2013, 9e édition.
    Joffre P., Köenig G. : Gestion stratégique, Management & Société Eds., 1999.
    Lemaire J.-P. : Stratégies d’internationalisation, Dunod, 1997.
    March J., Simon H. : Les organisations, Dunod, 1991.
    Mintzberg H. Grandeur et décadence de la planification stratégique, Dunod, 2004.
    Porter M.: Choix stratégiques et concurrence, Economica, 1985.
    Porter M. : L’avantage concurrentiel, Intereditions, dernière édition, 1999.
    Rojot J. : Théorie des organisations, ESKA, 2003.
    STRATEGOR : Stratégie, structure, décision, identité, 6ème édition, Dunod, 2013.

    Politiques d'aménagement et de développement territorial : du local à l'Europe (30h) - optionnel pour MST et OET

    UE5 : Mémoire d’étude I

    Mémoire d'étude 1

    Réalisé en binôme, ce mémoire s’efforce de répondre à une problématique en mobilisant des données quantitatives, dans l’esprit d’une étude socio-économique professionnelle.

    Étudiants concernés

    Le mémoire d’étude concerne les étudiants des parcours CCESE et PiSE (par opposition au mémoire de recherche, à réaliser par les étudiants des parcours ADL et APE).

    Conditions

    Les sujets sont à réaliser en binômes, dont la composition est laissée au libre choix des étudiants. Toutefois ces binômes devront être homogènes du point de vue de la dominante du mémoire. Les mémoire à dominante qualitative regroupereont donc des étudiants de CCESE (hors Data), ceux à dominante quantitative regrouperont des étudiants de PiSE et de CCESE-Data.

    Sujets

    Le mémoire traite de l’un des sujets proposés par les enseignants du master. Les étudiants ont la possibilité de proposer un sujet, qui devra toutefois être validé par les enseignants responsables. Les questions traitées sont des sujets d’étude, portant sur des cas appliqués.

    Traitements qualitatifs et quantitatifs

    Chaque mémoire donne obligatoirement lieu à une dominante : soit un traitement qualitatif (terrain + exploitation des résultats), soit un traitement quantitatif de données (enquête et/ou retraitement de données existantes). Ces orientations sont explicitement signifiées en même temps que les intitulés des sujets. Pour traiter le sujet, un binôme est libre d’employer des méthodes qui ne correspondent pas à la dominante, mais il doit impérativement utiliser des méthodes qui lui correspondent.

    Les enquêtes qualitatives et traitements quantitatifs réalisés dans le cadre de la dominante du mémoire seront évaluées en tant que tels par les enseignants des cours correspondants (respectivement Méthodes qualitatives, enquêtes et entretiens et Analyse multivariée) et cette évaluation sera intégrée à celle du cours.

    Rendu

    Les sujets donnent lieu :

    • au rendu d’une note d’étape le jeudi 14 décembre 2023 (tout retard sera pénalisé d’un point par jour entamé).
    • au rendu du mémoire lui-même, obligatoire pour la session 1, vendredi 3 mai.
    • à une soutenance (entre le mardi 21 et le vendredi 24 mai) comportant une présentation de 15mn, suivie de réponses aux questions du jury
    Format

    Le mémoire devra répondre à la forme suivante (les tailles des parties devront impérativement être respectées) :

    1. Résumé des conclusions (2 000 signes). Il s’agit de fournir en quelques paragraphes un résumé de la réponse à la question posée, des principaux tenants et aboutissants et, éventuellement, des angles morts, problèmes non ou mal résolus.
    2. État de la question / revue de littérature (9 000 à 12 000 signes). Cette partie s’efforce de cerner la question : quel en est le périmètre, que laisse-t-elle éventuellement de côté (explicitement ou non). Quel est son intérêt ? Quels sont ses enjeux ? La revue de littérature, fait le point de manière critique sur les principaux apports précédents. Quelles voies ont-ils exploré ? Avec quelles méthodes ? Que valent leurs conclusions ?
    3. Axe et méthodologie de la recherche (4 000 à 6 000 signes). Cette partie constitue le prolongement de l’état des lieux qui précède : avant les recherches liées à ce mémoire, quelles questions restaient-elles sans réponse, ou quelles étaient les réponses mal assurées ? Quelles méthodes convenait-il donc de mettre en œuvre pour tenter de progresser ? Quels problèmes fallait-il résoudre pour cela ?
    4. Éléments nouveaux, argumentaire et discussion (15 000 à 20 000 signes). Il s’agit du développement principal : les recherches prévues ont-elles pu être menées à bien ? Dans quelles limites, et avec quelles difficultés ? Les résultats qu’elles font apparaître prolongent-ils ou contredisent-ils ceux des travaux précédents ? Quelle est leur degré de fiabilité et de robustesse ? Faudrait-il envisager des recherches complémentaires, et dans quelle direction ?
    5. Bibliographie, respectant les normes de présentation en vigueur, reprenant les sources mobilisées et citées dans le corps du mémoire
    6. Annexes quantitatives ou qualitatives. De taille non quantifiée, ces annexes comprennent les retranscriptions d’entretiens ou les traitements statistiques réalisés.
    La note d’étape

    Le but de la note d’étape est d’effectuer les premières phases de l’étude, à savoir établir un état des lieux sur la question posée et dégager la recherche à mener. Ses résultats pourront être repris, développés (et éventuellement modifiés) dans le rapport final. Elle devra respecter la structure suivante :

    1. État de la question / revue critique de littérature (5000 – 8000 signes)
    2. Axe et méthodologie de la recherche (3000 signes)
    Encadrement

    Chaque mémoire est suivi par un binôme d’enseignants, dont l’un est le référent. Des rendez-vous réguliers sont organisés avec les étudiants, sur une base de deux rendez-vous par semestre – ce nombre pouvant être modulé en fonction des besoins et des souhaits des uns et des autres.

    Semestre 2

    UE6 : Approches thématiques du changement

    1 cours obligatoire et 2 au choix ou 2 obligatoires et 1 au choix selon l’option suivie

    Activités et territoires (24h) - obligatoire pour MST, optionnel pour les autres
    Philippe MOATI
    Professeur d’économie, Université Paris Cité, L’ObSoCo

    Objectif pédagogique

    Fournir les clés, théoriques et empiriques, de compréhension des transformations contemporaines de la géographie économique, en privilégiant l’angle des relations des firmes aux territoires. Décrire les modalités de l’intervention publique sur les territoires et l’évolution de la doctrine et des pratiques en matière d’aménagement du territoire et de développement local.

    Plan de cours

    1. Les grandes tendances de la géographie économique
    2. Les approches traditionnelles de la localisation des entreprises et des activités
    3. La problématique de la localisation dans l’économique contemporaine
    4. Les systèmes productifs localisés
    5. Les politiques publiques sur les activités et les territoires

    Modalités de contrôle des connaissances

    Contrôle continu : 50 %. Examen final : 50 %

    Références bibliographiques

    • François Bost, La France : mutations des systèmes productifs, Paris, CNED/SEDES, 2014
    • Laurent Carroué, La France : les mutations des systèmes productifs, Paris, Armand Collin, 2013
    • Mathieu Crozet., Miren Lafourcade, La nouvelle économie géographique, Paris, La Découverte, 2009
    • Laurent Davezies, La crise qui vient. La nouvelle fracture territoriale, Paris, Seuil, 2012
    • Christophe Guilluy, La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, Paris, Flammarion, 2014
    • El Mouhoud Mouhoub, Mondialisation et délocalisation des entreprises, Paris, La Découverte, 2017
    • Pierre Veltz, La France des territoires, défis et promesses, La Tour d’Aigues, Editions de l’Aube, 2019
    Système d'information et entreprise (24h) - obligatoire pour DA, optionnel pour les autres
    Lény HARADJI

    Consultant MOA et Chef de projet (Acensi)

    Objectif :
    Le cours se veut une présentation générale des systèmes d’information, de leur nature et de leur articulation aux organisations qui les mettent en œuvre.

    Plan :
    1. Introduction au système d’information d’entreprise
    2. Les infrastructures des SI (architecture et réseaux)
    3. La sécurité du SI
    4. Le SI au quotidien : données & processus métiers
    5. Gestion de la connaissance, Prise de décision
    6. Gestion de projet SI
    7. La conduite du changement, Qualité au service du SI
    8. Les métiers de l’informatique
    Villes, inégalités et justice socio-spatiale (24h) - optionnel pour tous
    Développement durable (24h) - optionnel pour tous
    Amel BEN RHOUMA
    Université Paris Cité

    Objectifs pédagogiques

    Ce cours autour du développement durable vise à doter les étudiants de connaissances approfondies sur les enjeux environnementaux, sociaux et économiques contemporains. Il s’agit de former les étudiants à :

    • Comprendre la problématique de développement durable, connaître le processus de négociation coopérative qui a permis d’aboutir à cette valeur nouvelle et les différentes approches de son appropriation compétitive selon le type d’acteurs.
    • Connaître les origines de la RSE et ses différentes approches et comprendre ses implications pour les entreprises dans un contexte de développement durable
    • Connaître les outils de reporting et mesure de la performance extra-financière et savoir définir et mettre en œuvre une stratégie RSE.

    Par son contenu, ce cours s’inscrit dans une perspective de développement de compétences spécifiques, telles que la capacité à identifier et dialoguer avec les parties prenantes, la gestion de projet, l’analyse du reporting, et la compréhension des enjeux et objectifs de la Responsabilité sociale des Entreprises / Organisations (RSE/RSO). Ces compétences sont essentielles pour accompagner les entreprises dans leur démarche RSE et de transition écologique, répondre aux besoins de recrutement et contribuer à renforcer la compétitivité et l’attractivité des entreprises et organisations. En outre, ce cours offre une formation qui s’inscrit dans une perspective de préparation aux métiers liés au développement durable et à la RSE, tels que responsable développement durable, chargé de mission RSE, chef de projet environnement, ou consultant en réglementation environnementale.

     

    Plan de cours :

    Chapitre 1 : aux origines historiques de la RSE & ses principales approches

    Chapitre 2 : Développement durable : Logique historique d’un concept négocié dans le cadre d’une approche coopérative

    Chapitre 3 : Appropriation compétitive du DD: du consensus à l’éclatement des approches

    Chapitre 4 : Couplage et institutionnalisation de la RSE et DD depuis les années 2000 et pourquoi les entreprises doivent-elles intégrer les enjeux RSE/DD dans leurs stratégies ?

    Chapitre 5 : Comment les entreprises intègrent-elles les enjeux de RSE/DD dans leurs stratégies business et leurs reportings? (Etude de cas)

     

    Contrôle des connaissances :

    Les étudiants sont évalués par un test individuel, une étude de cas en groupes de 4 étudiants chacun et un partiel.

     

    Bibliographie indicative :

    Boutaud, A. (2005). Le développement durable: penser le changement ou changer le pansement. Saint Etienne, thèse pour l’obtention du doctorat en Sciences et Génie de l’Environnement, Ecole Nationale des Mines de Saint Etienne.

    Brühl, V. (2021). Green Finance in Europe–Strategy, Regulation and Instruments. Center for Financial Studies Working Paper, (657).

    Crifo, P. (2023). Normes ESG et transition juste: comment prendre en compte les enjeux environnementaux et sociaux?. Servir Alumni de l’ENA et de I’INSP, 520(1), 16-20.

    Frynas, J. G., & Yamahaki, C. (2016). Corporate social responsibility: Review and roadmap of theoretical perspectives. Business Ethics: A European Review, 25(3), 258-285.

    Niestroy, I. (2005). Sustaining sustainability: A benchmark study on national strategies towards sustainable development and the impact of councils in nine EU member states (No. 2). Ingeborg Niestroy.

    Les débats dans la pensée économique au XXe siècle (24h) - optionnel pour tous

    UE7 : Méthodologie II

    Méthodes qualitatives : enquête et entretien (36h) - obligatoire pour MKST et OET
    Méthodologie de la recherche, des études et du conseil 2 (12h) - obligatoire pour tous
    Thomas LAMARCHE
    Professeur d’économie, Université de Paris
    Philippe MOATI
    Professeur d’économie, Université de Paris, L’ObSoCo

    Objectif pédagogique

    Il s’agit d’une approche de la recherche, en lien à la posture de professionnel des études et du conseil qui est celle du Master CCESE, présentant différentes méthodes et démarches de recherche (avec une ouverture sur les méthodes institutionnalistes) et exposent les bases du travail de recherche : définition d’une problématique, à la confection d’une bibliographie, dépouillement et stockage de l’information… Une partie est basée sur la construction par les étudiants de problématique de recherche.

    Plan de cours

        • Séance 1. Qu’est-ce que faire de la recherche en économie ? (T Lamarche)
        • Séance 2. La recherche d’information (Ph Moati)
        • Séance 3. Un peu d’épistémologie. Eléments de méthodologie institutionnaliste. (T Lamarche)
        • Séance 4. Le traitement de l’information. (Ph Moati)
        • Séance 5. Retour sur les mémoires de recherche de M1. Bâtir une problématique. (T Lamarche)
          • Chaque étudiant vient avec 2 diapos à partir de son mémoire de M1.
          o 1. Problématique : la question de recherche
          o 2. Le plan. Articulation des idées clés, et des sources (auteurs, références)
        • Séance 6. L’intérêt du détour par la recherche. (Ph Moati)
          • Chaque étudiant vient avec un plan détaillé sur un sujet qu’il aura construit autour d’un thème donné en début d’année

      Modalités de contrôle des connaissances

      Moyenne des 2 notes associées aux travaux menés dans les séances 5 et 6.

      Références bibliographiques

            • Michel Beaud,L’art de la thèse, Paris, La Découverte, coll.Grands Repères,2006.
    Analyse statistique sur le logiciel R (36h) - obligatoire pour DA
    Thibaud DEGUILHEM
    Maître de conférences en économie
    Université de Paris,

    Objectif pédagogique

    Destiné aux étudiant-e-s de première année des Masters APE et MECI, cet enseignement offre un large panorama sur les instruments de l’analyse statistique et économétrique appliquée. Utilisant Rstudio et RMarkdown, ce cours propose aux étudiant-e-s de devenir autonome dans l’analyse quantitative en leur permettant de développer trois niveaux de compétences distincts : (i. savoir ) connaitre les outils statistiques (descriptifs, inférentiels et économétriques) adaptés afin d’apporter des réponses quantitatives à des questions spécifiques, ( ii. savoir-faire) appliquer ces outils et maîtriser les fonctionnalités essentielles du logiciel Rstudio pour produire une analyse complexe à partir d’un jeu de données, (iii. savoir-faire et savoir-être ) mettre en valeur des résultats quantitatifs
    et travailler en équipe sur un rapport statistique.

    Organisation

    Trois parties structurent ce cours depuis le data management, jusqu’à l’introduction de l’économétrie de la causalité en passant par les statistiques descriptive et inférentielle. Tout au long du semestre, les étudiant-e-s auront à réaliser un rapport statistique en groupe sous RMarkdown. A partir d’un modèle fourni lors de la première séance, les étudiant-e-s seront accompagné-e-s par la mise à disposition de jeux de données originaux, la mise en place d’un forum dédié aux questions de script, de chunk ou de compilation (muut) et leur travail sera guidé par différents rendus intermédiaires.

    Plan de cours

    Partie I Data management, description et inférence
    (a) Gestion de jeux de données et statistique descriptive
    Fusion, suppression, modification de données, distributions, indicateurs de tendance centrale, de position et de dispersion
    (b) Statistiques bivariée et inférentielle I
    Tests de conformité, d’homogénéité, de normalité et d’association entre deux variables qualitatives
    (c) Statistiques bivariée et inférentielle II
    Analyse de la variance (ANOVA et tests post-hoc), corrélation, régression linéaire simple et principe d’estimation par les MCO

    Partie II Économétrie appliquée I
    (a) Régression linéaire multiple
    Caractéristiques de l’estimateur MCO, qualité de l’ajustement, tests et fonctions non linéaires
    (b) Régression avec variable dépendante binaire
    Modèles LOGIT et PROBIT, estimateur EMV, qualité des ajustements et tests
    (c) Modèle non-paramétrique et premiers pas vers l’étude de la causalité
    Régressions quantile, qualité des ajustements, tests et corrélation vs. causalité

    Partie III Économétrie appliquée II
    (a) Modèles de médiation et en deux étapes
    Correction du biais d’échantillonnage (2-Step Heckman et IMR) et variable indépendante médiatrice
    (b) Mesurer un eet causal à partir de données non-expérimentales : Propensity Score Matching (PSM)
    Principes des méthodes de matching, étapes du PSM, caractéristiques des estimations, qualité et tests

    Modalités de contrôle des connaissances

    Les étudiant-e-s sont évalué-e-s individuellement et collectivement en 50% CC et 50% ET.
    – Évaluation en contrôle continu
    Test individuel en ligne au terme de chaque partie (20%)
    Rapport collectif (30%)
    – Évaluation terminale
    Examen final de 3h (50%)

    Références bibliographiques

    • Agresti, A. (2017). Statistical methods for the social sciences. Pearson, Boston, 5th edition.
    • Cornillon, P.-A., Guyader, A., Husson, F., Jégou, N., Josse, J., Kloareg, M., Matzner-Lober, E., and Rouvière,
      L. (2012). Statistiques avec R. Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 3rd edition.
    • Greene, W. (2011). Econométrie. Pearson, Paris, 7th edition.
    • Leite, W. (2016). Practical propensity score methods using R. Sage Publications.
    • Li, M. (2013). Using the Propensity Score Method to Estimate Causal Eects : A Review and Practical Guide.
      Organizational Research Methods, 16(2) :188226.
    • MacKinnon, D. P., Fairchild, A. J., and Fritz, M. S. (2007). Mediation Analysis. Annual Review of Psychology,
      58(1) :593.
    • Stock, J. H. and Watson, M. (2014). Principes d’économétrie. Pearson, Paris, 3rd edition.

    Prérequis

    Afin d’aborder ce cours dans de bonnes conditions, les étudiants doivent impérativement maîtriser diverses notions de bases en statistiques et en économétrie. Ils peuvent auto-évaluer leurs compétences en réalisant ce test en ligne.

    En cas de résultats insuffisants, il est très vivement conseillé de procéder à une auto-formation, au moyen des ressources suivantes :

    1. Révisions. Statistiques descriptives (cours en ligne) : Décrivez et nettoyez votre jeu de données
    2. Révisions. Inférence statistique (cours en ligne) : Initiez vous à la statistique inférentielle
    3. Économétrie. Stock, J. H. et Watson, M. (2014). Principes d’économétrie, Pearson, Paris, chapitre 1 [disponible en ligne]. Manuel complet disponible à la BU des Grands Moulins : 330.4 STO.

    UE8 : Langue et Expression écrite et orale II

    Anglais 2 (24h)
    Expression écrite (12h)
    Igor MARTINACHE
    Université de Paris

    Objectifs pédagogiques

    Cet enseignement vise à aider les étudiant.e.s à améliorer leurs compétences rédactionnelles, à travers l’acquisition de quelques techniques et leur mise en œuvre dans différents exercices. Il s’agit ainsi non seulement de renforcer leurs capacités d’analyse et de synthèse de différents types de documents écrits et oraux (textes, iconographies, tableaux, graphiques, émissions de radio, etc.), en en dégageant la thèse principale, les principales informations, les références implicites, les angles et partis-pris, etc. Il s’agit également d’apprendre à rédiger en construisant un plan clair et cohérent autour d’une problématique, en distinguant et en organisant ses principaux arguments et en illustrant ces derniers. Il s’agit enfin d’aider les étudiant.e.s à choisir un vocabulaire précis et adapté pour transmettre leurs idées et les informations concernées, à rédiger des phrases correctes sur le plan grammatical et à s’attacher à leur style d’écriture en ayant en tête un lectorat visé dont il s’agit de retenir l’attention.

    Plan du cours

      1. Introduction : les enjeux d’une écriture claire et vivante ; apprendre à lire rapidement et à organiser ses idées ; exercices d’enrichissement du vocabulaire
      2. Le cœur du message : identifier la thèse et les principales informations d’un document de type graphique ou tableau; les méthodes de prise de notes ; remise en forme et rédaction
      3. La synthèse d’un article académique
      4. L’analyse des images, caricatures et photographies
      5. L’analyse de documents statistiques : graphiques et tableaux
      6. Organiser son mémoire : problématique et plan. La présentation des références bibliographiques

    Modalités d’évaluation

    2 travaux seront ramassés et évalués au cours de l’enseignement et l’implication dans le cours pourra donner lieu à des bonifications.

    Bibliographie

    Mathilde Aubinay, Clara de Sorbay, Travailler son style. Comment se démarquer par l’écrit à l’ère du numérique, Paris, Ellipses, 2019
    Michel Beaud, L’art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, Paris, La Découverte, 2006
    Howard Becker, Les ficelles du métier, Paris, La Découverte, 2002
    Howard Becker, Comment parler de la société ?, Paris, La Découverte, 2009
    Philippe Payen, Savoir bien rédiger, Paris, Studyrama, 2017

    UE9 : Enseignements thématiques 2

    1 cours obligatoire et 2 au choix ou 3 cours au choix selon l’option suivie

    Analyse multivariée (36h) - obligatoire pour l'option DA

    TODO

    Analyse financière de l'entreprise (36h) - optionnel pour les options MKST et DA
    Philippe GUILLET-REVOL
    Marketing (36h) - optionnel pour les options MST et DA
    Erwan BARBIER
    Member Login

    Objectifs pédagogiques

    Conjonction de théorie, d’exemples, d’exercices pendant le cours en sous-groupe et de lectures ou recherches entre 2 cours.

    Plan du cours

     

    Modalité de contrôle des connaissances

    Contrôle en fin d’année

    Bibliographie de base

    EN FRANCAIS

    MERCATOR- Lendrevir, Lévy, Lindon – Editions Dunod – 55 euros
    o http://www.mercator-publicitor.fr/Lexique-du-marketing-livre-Mercator-Dunod-Editeur

    KOTLER Philip & DUBOIS Bernard Marketing management, Publi-union

    VANDERCAMMEN Marc Recherche marketing, De Boeck Université

    MARKETING LES CONCEPTS CLEFS – S. Martin & J.Pierre Védrine – Les éditions des organisations
    o http://cours-gestion.com/principaux-concepts-cles-marketing/

    Naomi Klein – No Logo, « la tyrannie des marques » –( 2001) Actes Sud – 24,60€

    Datavision « mille et une informations essentielles et dérisoires à comprendre en un clin d’œil »- DavidMcCandless – Ed. Robert Laffont – 23€ ( ed 2011) à source d’inspiration pour présenter des données et faire passer des messages

    Petit traité de manipulations à l’intention des honnêtes gens – Robert Vincent Joule & Jean Léon Beauvois – 1987-

    L’art de la guerre – Sun Tsu – en pdf sur le net à Sur la stratégie

    Mythologies – Roland Barthes – Sémiologue – Version brochée avec photos se trouve parfois à 25€ – Version poche sans photo à Sur la marque

    Le questionnaire dans l’enquête psycho-sociale- Roger Mucchielli – Les éditions ESF

    PÉRIODIQUES

    La revue française de Marketing – Adetem –
    o http://www.adetem.org/xwiki/bin/view/NBAdetem/Revue

    Marketing Magazine – mensuel
    60 Millions de consommateurs

    WEB

    Quand vous allez chercher des informations sur le marketing, à titre de formation, choisir les grandes écoles de commerce ( HEC, ESCP, etc.) attention aux individuels inconnus …. Ou connus d’ailleurs

    Vous abonnez à des newsletter ou /et aller visiter leur site :
    Credoc, ( analyses France) Ipsos ( institut d’études marketing internationales), TNS Sofres, GfK,
    McKinsey , BCG France et groupe esomar.org à code de déontologie ( diffusé avec le cours N°1)

    Consumer protection ( UK) http://www.covermagazine.co.uk/cover/feature/2150104/consumer-protection
    USA https://publications.usa.gov/USAPubs.php?NavCode=XA&CatID=12

    ARTICLES ET EXTRAITS

    Le marketing est-il manipulatoire, idéologique et immoral ? (source : Mercator 2009)

    Sociologie de l'opinion (36h) - optionnel pour tous
    Christophe PIAR
    Enseignant-chercheur

    Objectifs pédagogiques

    Ce cours explore les mécanismes de formation et de changement des opinions des citoyens, ainsi que les questions méthodologiques posées par la mesure de ces opinions. Il présente ainsi les grands modèles explicatifs développés dans la recherche française et internationale, depuis les analyses (parfois qualifiées de « déterministes ») mettant l’accent sur les variables dites « lourdes » (catégorie sociale, religion…) jusqu’aux approches inspirées de la psychologie cognitive, qui insistent sur les processus de raisonnement individuel. Le cours initie enfin les étudiants aux méthodes utilisées par les instituts de sondage pour quantifier les opinions des citoyens, en soulignant leurs atouts mais aussi leurs faiblesses.

     

    Plan du cours

    I. L’influence des variables de long terme sur les opinions des citoyens
    A. Le modèle de la géographie humaine
    B. Le modèle du traumatisme historique
    C. Le modèle de Columbia et le rôle des appartenances sociales
    D. Le paradigme de Michigan et la transmission familiale des opinions
    II. L’influence des variables de court terme sur les opinions des citoyens
    A. L’influence de l’image des acteurs politiques
    B. L’impact de la conjoncture économique
    C. Le rôle des enjeux

    III. Les apports de la psychologie cognitive à la science des opinions
    A. Les raccourcis cognitifs et le mécanisme de l’inférence
    B. Une rationalité à faible information ?
    C. Le rôle de l’émotion dans la formation des opinions

    IV. Les effets des médias sur les opinions des citoyens
    A. La persuasion directe
    B. L’effet d’agenda
    C. L’effet d’amorçage
    D. L’effet de cadrage

    V. La mesure quantitative des opinions : les sondages d’opinion
    A. L’institutionnalisation des sondages d’opinion aux Etats-Unis et en France
    B. Le questionnaire
    C. La constitution de l’échantillon
    D. Les modes de passation (face à face, téléphone, internet)
    E. Les redressements

    Références bibliographiques

    BON, Frédéric, Les sondages peuvent-ils se tromper ?, Calmann-Lévy, 1974.
    BRÉCHON, Pierre, Comportements et attitudes politiques, PUG, 2006.
    CAYROL, Roland, Opinion, sondages et démocratie, Presses de Sciences Po, 2011.
    DARGENT, Claude, Sociologie des opinions, Armand Colin, 2011.
    DONSBACH, Wolfgang, TRAUGOTT, Michael, The Sage Handbook of Public Opinion Research, Sage, 2008.
    EDWARDS III, George, JACOBS, Lawrence, SHAPIRO, Robert, The Oxford Handbook of American Public Opinion and the Media, Oxford University Press, 2011.
    LEHINGUE Patrick, Subunda. Coup de sonde dans l’océan des sondages, Ed. du Croquant, 2007.
    MAYER, Nonna, Sociologie des comportements politiques, Armand Colin, 2010.
    PIAR, Christophe, Comment se jouent les élections. Télévision et persuasion en campagne électorale, INA Editions, 2012.
    RIVIERE, Emmanuel, HUBE, Nicolas, Faut-il croire les sondages ?, Prométhée, 2008.

     

    Modalités de contrôle des connaissances

    50 % contrôle continu (dont 25 % devoir sur table et 25 % note d’analyse) et 50 % examen final.

    Économie des Ressources humaines (36h) - optionnel pour les options OET et DA
    Antoine REBERIOUX
    Professeur d’économie
    Université de Paris

    Objectifs pédagogiquesLe cours s’intéresse à l’évolution, depuis quatre décennies, des pratiques en matière de gestion des ressources humaines et de dialogue social au sein des entreprises. Au niveau théorique, le cours s’appuie sur l’analyse institutionnaliste et la microéconomie. Au niveau empirique, les tendances sont notamment analysées à partir des données d’enquête (REPONSE, enquête sur la structure des salaires, etc.) les plus récentes. Les thèmes traités sont les suivants : les relations professionnelles, l’organisation du travail, les salaires et la mobilité.Plan du cours1. Introduction : les marchés internes du travail et le modèle fordiste2. Relations professionnelles et négociation collective
    2.1. Les institutions représentatives du personnel en France
    2.2. Les différents niveaux de négociations
    2.3. Syndicats salariés et patronaux : les acteurs du système français3. Organisation du travail et changements technologiques
    3.1. La dynamique des nouvelles formes d’organisation du travail
    3.2. La complémentarité avec les TIC
    3.3. Productivité et progrès technique biaisé4. La rémunération du travail
    4.1. Le niveau des salaires : détermination et évolution
    4.2. La diversification des pratiques5. Mobilité des salariés et stabilité de l’emploi
    5.1. Evolution des mobilités sur le marché du travail
    5.2. La mobilité vue au niveau de l’entreprise
    5.3. CDD et intérim : des logiques différentesConclusion : les marchés internes aujourd’huiModalités de contrôle des connaissancesContrôle continu (exposé) + examen finalBibliographie de baseStankiewicz, F. et Léné, A. (2011), L’économie des ressources humaines, La Découverte, col. Repères, Paris, 2011.
    Site de la DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques ; Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social), http://dares.travail-emploi.gouv.fr/dares-etudes-et-statistiques/etudes-et-syntheses/dares-analyses-dares-indicateurs-dares-resultats/

    Sociologie du Travail (36h) - optionnel pour les options OET et DA
    Sabina ISSEHNANE
    Maîtresse de conférences en économie
    Université de Paris

    Objectifs pédagogiques

    Préparant les étudiants à appliquer, dans leur vie professionnelle future, des compétences de sociologues du travail au sein d’entreprises, d’administrations publiques, voire d’associations, le cours et le TD proposent une approche problématisée de l’analyse sociologique du travail dans les organisations productives contemporaines. Il s’agit de comprendre le travail comme étant au service d’une production collective qui est cadrée par des dispositifs (équipements matériels, outils de gestion…) canalisant le travail. Au cours des dernières années, pour faire face aux exigences croissantes dans le cadre des formes actuelles de la concurrence, ces dispositifs ont été considérablement renforcés : les organisations productives intègrent de plus en plus d’éléments d’organisation (indicateurs chiffrés de performance permettant de se comparer et de mettre les équipes et les individus sous tension, démarches qualité, procédures diverses, etc.) ; parallèlement ou en lien, elles font de plus en plus appel au support d’applications informatiques (ERP, interfaces diverses, courrier électronique, etc.). Le travail en ressort comme paraissant très contraint, mais il n’est cependant pas complètement automatisé, ce qui pose la question de la contribution qu’on attend de lui et de la reconnaissance de cette contribution.

    Le TD vise à faire acquérir une capacité à observer, de façon patiente et attentive, le travail comme activité. Il cherche à façonner un regard attentif aux détails de l’activité et au sens que les travailleurs donnent à celle-ci et à ses contraintes. Pour cela, il familiarise les étudiants avec ce regard à travers la lecture de textes fondateurs de la sociologie de la relation de service, avant de l’exercer lors d’une courte observation.

    Plan du cours

    Introduction. – Le travail dans l’entreprise : stratégies de valorisation, production, gestion et travail

    Chapitre 1er. – De la stratégie industrielle au travail via les outils de gestion

    Chapitre 2. – Les théories managériales du travail

    Chapitre 3. – Les mutations des stratégies d’offre dans la nouvelle régulation économique

    Chapitre 4. – De la question du dépassement du taylorisme au recul donné par les enquêtes sur les conditions de travail

    Chapitre 5. – Relation de service et technique : le travail comme activité et comme action

    Bibliographie de base

    UGHETTO, P., Faire face aux exigences du travail contemporain. Conditions du travail et management, Editions de l’ANACT, 2007.

    VATIN, F., PILLON, T., BIDET, A., 2000, Sociologie du travail, Montchrestien, coll. AES, 2000.

    HUGHES E.C., Le regard sociologique, Editions de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, 1996.

    BIDET, A., BORZEIX, A., PILLON, T., ROT, G., VATIN, F. (dir.), Sociologie du travail et activité, Octarès, 2006.

     

    Audit social (36h) - optionnel pour les options OET et DA
    Olivier BLANDIN
    PAST, Université de Paris

    Objectif pédagogique

    Le cours vise, d’une part, à repérer la manière dont les entreprises appréhendent les dimensions sociales relevant de questions liées aux Ressources Humaines (pratiques d’emploi, politique de rémunération, approche des conditions de travail et de la santé au travail, climat social, dialogue social, pratiques de non-discrimination, …) et d’autre part, à indiquer des principes de méthodologiques d’intervention sur ces questions.
    Après avoir précisé les contours que prennent ces dimensions sociales dans les entreprises, il s’agira de montrer deux approches principales au regard des enjeux de performance et de développement de l’entreprise :
    – l’une, classique, appréhendant les dimensions sociales comme externes au périmètre de la performance, comme des externalités,
    – l’autre consistant à appréhender ces dimensions sociales comme relevant du périmètre de la performance. Il s’agit ici de mettre en évidence en quoi ces dimensions sociales contribuent à renforcer les ressources immatérielles de l’entreprise.
    Le cours et le TD viseront à la fois à apporter un cadre conceptuel pour penser ces questions, mais également des méthodologies d’action. En particulier, en TD, il sera proposé aux étudiants de choisir collectivement une des thématiques relevant des dimensions sociales pour élaborer des outils permettant à l’entreprise d’agir.

    Plan de cours

    1. La délimitation du « social » dans les entreprises en lien avec les Ressources Humaines
      1.1. Les principales thématiques relevant des dimensions sociales en lien avec les Ressources Humaines
      1.2. Quels fondements des dimensions sociales de l’entreprise ?
    2. Deux approches de la prise en compte des dimensions sociales
      2.1. L’approche par le paradigme des externalités (fondement et illustrations)
      2.2. L’approche par le paradigme des ressources immatérielles (fondement et illustrations)
    3. Les conséquences en termes de méthodologie d’intervention
      3.1. Apports et limites de l’audit social
      3.2. Les démarches de type Diagnostic / plan d’actions

    Modalités de contrôle des connaissances

    Le contrôle des connaissances s’établit à la fois sur la base d’un contrôle continu (dossier préparé en TD) et d’un examen terminal.

    Références bibliographiques

      • J. Allouche, (dir.), Encyclopédie des Ressources Humaines, Edition Vuibert, 2006 (2de édition)
      • F. Benchemam, G. Galindo, Gestion des Ressources Humaines, Edition Lextenso, 2009 (2de édition)
      • A. Dupray A et al. (S/D), Réfléchir la compétence : approches sociologiques, juridiques, économiques d’une pratique gestionnaire, Octares, 2003
      • S. Frimousse, J. Igalens, J. Orsoni et al., Ressources humaines et responsabilités sociétales, EMS
        Editions, 2014
      • C. Gendron et B. Girard, Repenser la responsabilité sociale de l’entreprise, Armand Colin, 2013
      • F. Hubault, “Activité, Travail, Ressources Humaines : parle-t-on de la même chose ?”,
        in F. Hubault (S/D), Les stratégies du changement en question, Octares, 2005
      • J. Igalens, J.-M. Peretti, Audit social : Meilleures pratiques, méthodes, outils, Eyrolles, Collection Ressources humaines, 2016
    Acteurs et territoires du local (24h) - optionnel pour l'option MST
    Dominique RIVIÈRE
    Professeur de Géographie, Université de Paris

    Objectif pédagogique

    Le cours vise à initier les étudiants aux enjeux et critères des découpages du territoire local ainsi qu’à la marge de manœuvre des acteurs dans la mobilisation des « ressources territoriales » par les politiques publiques. Le local est à concevoir à la fois comme une échelle en soi de l’organisation du territoire mais aussi comme un niveau traversé par des flux, articulé à d’autres échelles d’organisation du territoire, inséré dans des systèmes spatiaux qui interagissent avec lui.

    Plan de cours

    1. La longue et lente émergence du développement local comme enjeu social et politique (France, Italie, Brésil)
    2. Le local entre mailles fonctionnelles et analytiques (aire urbaine, agglomération etc.) et mailles de gestion (EPCI…) et de projet (pays, etc.)
    3. Des territoires traversés : l’économie résidentielle
    4. La cohésion territoriale, quelle approche du local ?
    5. Les enjeux locaux de la métropolisation: les grands équipements et les conflits d’échelles
    6. Les enjeux locaux de la métropolisation : comment la globalisation affecte les découpages du territoire
    7. La notion de bien commun dans l’action politique locale, portée et limites

    Modalités de contrôle des connaissances

    Contrôle continu : 50 %. Examen final : 50 %

    Références bibliographiques

    • Bléton-Ruget A., Commerçon N., Gonod Ph. (dir), 2006, Territoires institutionnels, territoires fonctionnels, IRSVM.
    • Boino P., Desjardins X., 2009, Intercommunalité : politique et territoire, Paris, La Documentation française.
    • Bourdin A., 2000, La question locale, Paris, PUF.
    • Davezies L., 2008, La République et ses territoires. La circulation invisible des richesses ?, Paris, Seuil.
    • Fraboulet-Rousselier D., Rivière D., 2006, La ville sans bornes, la ville et ses bornes, Paris, Nolin.
    • Faure A., Douillet A.-C. (éd.), 2005, L’action publique et la question territoriale. Grenoble, Presses Universitaires de Grenoble.
    • Fol S., « La politique de la ville, un outil pour lutter contre la ségrégation ? », 2013, L’information géographique, 77-3.
    • Maksim H., Vincent S., Gallez C., Kaufmann V., 2010, L’action publique face a la mobilité, Paris, L’Harmattan.
    • Noyé C., Guilly C., 2004, Atlas des nouvelles fractures sociales, Autrement.
    • Offner J.-M., 2006, « Les territoires de l’action publique locale. Fausses pertinences et jeux d’écarts », Revue française de science politique, 56-1.
    • Vanier M., 2008, Le pouvoir des territoires: essai sur l’interterritorialité, Paris, Economica-Anthropos.
    • Vanier M., Debarbieux B., Turco A., Melé P.,  2009, Territoires, territorialité, territorialisation : Controverses et perspectives, Rennes, Presses Universitaires de Rennes.
    • Vanier M, 2006, « Partager la souveraineté territoriale : objets, modes et principes de l’État ‘glocal’ », Rives nord-méditerranéennes, 25.

    UE10 : Mémoire d’étude II

    Mémoire d'étude 2

    Réalisé en binôme, ce mémoire s’efforce de répondre à une problématique en mobilisant des données quantitatives, dans l’esprit d’une étude socio-économique professionnelle.

    Étudiants concernés

    Le mémoire d’étude concerne les étudiants des parcours CCESE et PiSE (par opposition au mémoire de recherche, à réaliser par les étudiants des parcours ADL et APE).

    Conditions

    Les sujets sont à réaliser en binômes, dont la composition est laissée au libre choix des étudiants. Toutefois ces binômes devront être homogènes du point de vue de la dominante du mémoire. Les mémoire à dominante qualitative regroupereont donc des étudiants de CCESE (hors Data), ceux à dominante quantitative regrouperont des étudiants de PiSE et de CCESE-Data.

    Sujets

    Le mémoire traite de l’un des sujets proposés par les enseignants du master. Les étudiants ont la possibilité de proposer un sujet, qui devra toutefois être validé par les enseignants responsables. Les questions traitées sont des sujets d’étude, portant sur des cas appliqués.

    Traitements qualitatifs et quantitatifs

    Chaque mémoire donne obligatoirement lieu à une dominante : soit un traitement qualitatif (terrain + exploitation des résultats), soit un traitement quantitatif de données (enquête et/ou retraitement de données existantes). Ces orientations sont explicitement signifiées en même temps que les intitulés des sujets. Pour traiter le sujet, un binôme est libre d’employer des méthodes qui ne correspondent pas à la dominante, mais il doit impérativement utiliser des méthodes qui lui correspondent.

    Les enquêtes qualitatives et traitements quantitatifs réalisés dans le cadre de la dominante du mémoire seront évaluées en tant que tels par les enseignants des cours correspondants (respectivement Méthodes qualitatives, enquêtes et entretiens et Analyse multivariée) et cette évaluation sera intégrée à celle du cours.

    Rendu

    Les sujets donnent lieu :

    • au rendu d’une note d’étape le jeudi 14 décembre 2023 (tout retard sera pénalisé d’un point par jour entamé).
    • au rendu du mémoire lui-même, obligatoire pour la session 1, vendredi 3 mai.
    • à une soutenance (entre le mardi 21 et le vendredi 24 mai) comportant une présentation de 15mn, suivie de réponses aux questions du jury
    Format

    Le mémoire devra répondre à la forme suivante (les tailles des parties devront impérativement être respectées) :

    1. Résumé des conclusions (2 000 signes). Il s’agit de fournir en quelques paragraphes un résumé de la réponse à la question posée, des principaux tenants et aboutissants et, éventuellement, des angles morts, problèmes non ou mal résolus.
    2. État de la question / revue de littérature (9 000 à 12 000 signes). Cette partie s’efforce de cerner la question : quel en est le périmètre, que laisse-t-elle éventuellement de côté (explicitement ou non). Quel est son intérêt ? Quels sont ses enjeux ? La revue de littérature, fait le point de manière critique sur les principaux apports précédents. Quelles voies ont-ils exploré ? Avec quelles méthodes ? Que valent leurs conclusions ?
    3. Axe et méthodologie de la recherche (4 000 à 6 000 signes). Cette partie constitue le prolongement de l’état des lieux qui précède : avant les recherches liées à ce mémoire, quelles questions restaient-elles sans réponse, ou quelles étaient les réponses mal assurées ? Quelles méthodes convenait-il donc de mettre en œuvre pour tenter de progresser ? Quels problèmes fallait-il résoudre pour cela ?
    4. Éléments nouveaux, argumentaire et discussion (15 000 à 20 000 signes). Il s’agit du développement principal : les recherches prévues ont-elles pu être menées à bien ? Dans quelles limites, et avec quelles difficultés ? Les résultats qu’elles font apparaître prolongent-ils ou contredisent-ils ceux des travaux précédents ? Quelle est leur degré de fiabilité et de robustesse ? Faudrait-il envisager des recherches complémentaires, et dans quelle direction ?
    5. Bibliographie, respectant les normes de présentation en vigueur, reprenant les sources mobilisées et citées dans le corps du mémoire
    6. Annexes quantitatives ou qualitatives. De taille non quantifiée, ces annexes comprennent les retranscriptions d’entretiens ou les traitements statistiques réalisés.
    La note d’étape

    Le but de la note d’étape est d’effectuer les premières phases de l’étude, à savoir établir un état des lieux sur la question posée et dégager la recherche à mener. Ses résultats pourront être repris, développés (et éventuellement modifiés) dans le rapport final. Elle devra respecter la structure suivante :

    1. État de la question / revue critique de littérature (5000 – 8000 signes)
    2. Axe et méthodologie de la recherche (3000 signes)
    Encadrement

    Chaque mémoire est suivi par un binôme d’enseignants, dont l’un est le référent. Des rendez-vous réguliers sont organisés avec les étudiants, sur une base de deux rendez-vous par semestre – ce nombre pouvant être modulé en fonction des besoins et des souhaits des uns et des autres.

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